Publicité trompeuse!

Le ministère de l'Education nationale a lancé le 1er juin, une campagne publicitaire annonçant 17 000 recrutements d'enseignants, de personnels administratif et médical. 
Cette campagne de communication qui coûtera 1,3 million d'€ s'adresse aux étudiants de M1 (Bac + 4) qui veulent intégrer l'éducation nationale et qui peuvent s'inscrire aux concours jusqu'au 12 juillet. Parmi les 17 000 recrutements, 3000 sont des emplois d'enseignants primaires et 8600 d'enseignants de collège et lycées. "Le ministère de l'Education nationale est le premier employeur et le premier recruteur de France" s'est vanté le directeur de cabinet de Luc Chatel. Il omet de préciser que cette opération a pour but de masquer qu'il est aussi l'un des plus important casseur d'emplois du pays avec près de 34 000 suppressions. Le SNUipp/FSU (majoritaire dans le primaire) dénonce un "solde qui restera largement négatif puisque plus de 16 000 enseignants manqueront à l'appel à la rentrée, dont 9000 environ, dans le primaire".
Pour mesurer plus précisément les conséquences de cette politique, il faut mettre en regard de ces 3000 recrutements, les chiffres de 2009 et de 2010 (7000 recrutements par an). Lorsqu'on sait que le nombre d'élèves continue à augmenter, on peut sans crainte de se tromper, affirmer que les conditions de travail des élèves et des enseignants vont s'aggraver dès la rentrée. C'est l'un des moyens utilisés par le ministère pour poursuivre la casse de l'un des derniers services publics.
Une situation qui amène les syndicats concernés à envisager déjà des mouvements de grève pour la rentrée...

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