Fête du TC: le programme!

La Fête du TC, c'est le rendez-vous incontournable, au démarrage de l'été dans les Pyrénées Orientales!
Comme chaque année depuis 1935, débats, ambiance festive, bouffe et musiques diverses se mélangeront, les 29 et 30 juin, pour constituer la plus grande fête politique de notre département.
Elle aura, cette année, une saveur particulière avec la défaite de Nicolas Sarkozy.
Sans l'ombre d'un doute, les discussions porteront sur les moyens de répondre aux attentes des citoyens et de rompre avec la logique des marchés financiers. L'humain d'abord y sera, à n'en pas douter, une question centrale! 





Education: Luc Chatel trop zélé

Selon la Cour des Comptes, l'ex-ministre Luc Chatel est allé au-delà des économies réclamées dans l'Education, sauf pour le privé...
La demande gouvernementale pour 2011, était de 16000 suppressions de postes. Il en a réalisé 811 de plus d'après un rapport de la Cour des Comptes sur l'exécution du budget 2011 pour l'enseignement scolaire.
L'ancienne équipe du ministre de l'Education Nationale est allé au-delà des objectifs fixés par la loi de finances, poursuivant ainsi la logique de casse du personnel enseignant. Tous les secteurs ont été touchés à des degrés divers.
- Dans le primaire, le non-remplacement d'un professeur sur deux partants à la retraite a été largement dépassé: 8635 postes ont disparu pour 10344 départs, soit un taux de non-remplacement de...84%.
- Dans le secondaire, alors que la demande était de sacrifier 5000 postes dans les collèges et lycées, 6296 ont été supprimés.
Si le secteur public a fait les frais des décisions budgétaires du ministère, le privé s'est retrouvé épargné... Au lieu des 1633 suppressions prévues, 1416 ont été effectives et près de 3 postes sur 4 partants à la retraite ont été renouvelés.
Alors que les économies engrangées par la logique de non-remplacement devaient servir à revaloriser le salaire des enseignants, le rapport de la Cour des Comptes dévoile la vérité. Sur les 404 millions "économisés", 157 seulement ont été redistribués, soit 39% du total.
Ces quelques chiffres sont une nouvelle preuve de la volonté manifeste de Sarkozy et de l'UMP de casser le service public d'Education. Avoir chassé ce gouvernement était indispensable pour mettre un terme à cette entreprise de démolition.  
Redonner au service public d'Education, les moyens de son fonctionnement est une priorité à laquelle devra s'attacher le nouveau gouvernement. L'éducation n'est pas une marchandise. Parents, enseignants et élus ne sauraient se contenter de mesurettes ou d'effets d'annonces qui n'inverseraient pas fondamentalement les choix précédents.

Après les élections...

L’immense espoir soulevé lors de la campagne présidentielle et l’adhésion importante aux idées du Front de gauche ne se concrétiseront pas immédiatement par l’élection d’un grand nombre de députés Front de Gauche à l’Assemblée nationale.
Le mode de scrutin, le calendrier électoral, le vote utile, la volonté hégémonique du PS… et une démobilisation des électeurs préparent une vague rose qui peut donner au PS (et à lui tout seul), une majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Si le résultat de dimanche confirme cela, l'exigence d’instaurer une 6ème République s’en trouvera renforcée. Nicolas Sarkozy n’a pu être chassé que parce que les voix des électeurs du Front de Gauche se sont massivement reportées (avec d’autres) sur François Hollande au second tour. Comment concevoir alors, dans une démocratie, que la représentation de ces électeurs soit minorée dans la nouvelle assemblée?
Ceci étant posé, l’erreur serait de se lamenter, de se replier sur soi et de dire que tout ce qu’on a fait, ne sert à rien! D’abord parce que nous venons à peine de semer et, comme pour toute récolte, il faut savoir patienter. Ensuite parce que tous ceux qui nous rejoignent sont un renfort pour préparer l’avenir. Enfin parce que l’expérience nous a appris que l’intervention populaire reste indispensable, quel que soit le gouvernement.
Préparer un autre avenir reste plus que jamais d’actualité!

Sacré pétrole!

Je reproduis ci-dessous "Le Billet de Maurice Ulrich" publié dans l'Humanité du 6 juin 2012. Un texte court qui ne peut que nous inciter à une réflexion sur le système dans lequel on nous enferme et la nécessité de repenser les rapports pour construire un autre avenir au service de l'être humain.

Rien de suspect a priori, pas d'arrière-pensées idéologiques ou politiques dans le titre de cette dépêche de l'AFP, lundi. Une information, un constat: "Le pétrole ouvre en baisse à New-York et tente une stabilisation." C'est qu'il s'est battu, le pétrole avec ses petits bras de pétrole. Il avait perdu sur le cours du baril quelques 25 dollars en un mois. Là, il a donné tout ce qu'il pouvait, résistant pied à pied. Il n'a perdu que huit cents. Presque une victoire... Sacré pétrole, va!
Bon, c'est cela précisément que Marx appelait le "fétichisme de la marchandise". 
L'illusion selon laquelle les marchandises se rendent seules au marché sur leurs petites jambes.
L'illusion qui fait que "les rapports entre les hommes revêtent la forme fantasmatique de rapports entre les choses". 
L'illusion par laquelle nos doctes économistes et politiques nous rabâchent qu'on ne peut rien contre les marchés financiers, que la crise est la crise, et qu'il n'y a qu'une voie.
L'illusion enfin par laquelle on veut interdire aux peuples, comme aux Grecs, de choisir leur destin politique.