Si
un cheval roumain et un poisson d’élevage n’ont aucun point commun, tous deux
font ensemble la une d’une actualité qui questionne sur une alimentation saine
et accessible à tous.
Le scandale des plats cuisinés, étiquetés «pur boeuf» mais contenant du cheval, a mis en lumière les dérives de mécanismes
agroalimentaires happés par les intérêts financiers.
Les éleveurs, les salariés et les consommateurs
payent les dégâts d’une course au profit maximum mise en oeuvre par les groupes
de la filière «viandes» et de la grande distribution, encouragée par la
«concurrence libre et non faussée» de l’Europe capitaliste.