Gouvernement pas assez à gauche


Selon un sondage BVA, le plan pauvreté présenté par le Premier ministre n'a pas convaincu. Y compris à gauche, puisque les sympathisants socialistes sont maintenant une majorité à trouver Hollande «pas assez à gauche». En cause aussi, la non nationalisation de Florange. Car 3 Français sur 4 sont favorables à une intervention de l'Etat pour empêcher la fermeture des entreprises.
Ce sondage, réalisé pour i<télé, montre qu'une majorité des Français, 52 %, reste sceptique sur le contenu du plan pauvreté présenté par Jean-Marc Ayrault.

Conseil municipal de Perpignan: climats


Archipel des climats et climat de l’archipel


Débat sur le réchauffement climatique et la préservation de la planète, ce jeudi 13 décembre… dans une salle dont la température avoisinait celle du réfrigérateur. Ambiance et climat de la dernière séance 2012.

Le théâtre de l’archipel est un sujet récurrent d’échauffement à Perpignan. Saisissant l’occasion de l’adhésion de l’agglo (250 000 € annuel minimum), Martine Ruiz a parlé d’erreur pour un financement de type PPP (partenariat public privé) «pas si transparent que ça» et «d’aveu d’impuissance de la ville à financer». «Les Perpignanais seront toujours les payeurs que ce soit à travers la ville ou l’agglo». Nicole Gaspon a évoqué la perte continue de compétences pour les communes et l’obligation faite à certaines de financer un équipement pour lequel elles n’ont pas été consultées. Le maire, J-Marc Pujol, qui reconnaît que «les collectivités ont des difficultés à trouver des financements» a détourné le débat en dénonçant la non-participation du Conseil Général.

Pas d'austérité pour les PDG



En 2011, 14 PDG (+ 3 par rapport à 2010) du «club» du CAC 40 ont encaissé plus de 4,5 millions d’€, soit 240 fois le revenu annuel d’un travailleur payé au Smic en France!
- Mr J-P Agon, de L’Oréal «n’a encaissé que 7,7 M€» (–28%) contre 10,7M€, en 2010.
- Mr C. Ghosn (Renault) a encaissé 13,3 M€ (+38%) après 9,7M€, en 2010.
- Mr M. Lévy (Publicis) les distance avec19,6 M€ (dont un versement anticipé de bonus) contre 6,2M€ en 2010.
Ces chiffres (voir l'étude du cabinet Proxinvest) n’incluent pas le complément de retraite sur-complémentaire dont bénéficient certains dirigeants qui n’en communiquent pas le montant.
Derrière ces 14, une centaine d’autres touchent 2 ou 3 M€ par an… Aucun souci à se faire pour eux…surtout qu’en 2010, leurs «paniers» (salaires, bonus divers, actions gratuites, indemnités en tout genre…) avaient déjà battu des records…

Nationalisation: approche nouvelle

Une idée nouvelle de la nationalisation grandit
Les salariés perçoivent de plus en plus que les marchés financiers s’enrichissent sur leur dos, sur leur travail. Grandit ainsi dans les luttes une volonté non seulement de résister mais de gagner 
du pouvoir sur les choix stratégiques des entreprises. 
À partir de là, se conjuguent le besoin d’une telle forme d’appropriation sociale avec celui de leviers pour 
y parvenir tels que le crédit et l’intervention publics. 
C’est ainsi une nouvelle conception, une approche 
rénovée de la nationalisation qui gagne du terrain. 
Loin de celle des années 1980, qui consistait simplement à passer sous statut public, mais en conservant les mêmes choix stratégiques, les mêmes critères de gestion, 
c’est l’exigence d’un autre avenir industriel passant 
par la remise en cause des pouvoirs des marchés financiers qui voit le jour.

Amnistier les syndicalistes


Proposition de loi portant amnistie des faits commis à l’occasion de mouvements sociaux et d’activités syndicales et revendicatives, enregistrée à la Présidence de l’Assemblée nationale le 26 septembre 2012.

 Monsieur le Président: il faut amnistier les syndicalistes!

Les cinq dernières années passées sous la présidence de Nicolas Sarkozy auront constitué pour le monde du travail un désastre incommensurable, avec la destruction méticuleuse et méthodique du modèle social français. Du système des retraites au code du travail, en passant par la protection sociale et les services publics, aucune spécificité sociale française n’aura échappé au rouleau compresseur libéral.
Beaucoup de nos concitoyens se sont légitimement engagés dans des mouvements sociaux. Ils se sont exprimés pour faire respecter leurs droits fondamentaux, protéger leurs conditions de travail, préserver l’emploi, les services publics, un système de protection sociale efficace et solidaire, leur environnement. Alors qu’ils défendaient l’intérêt général, nombre d’entre eux ont fait l’objet de sanctions pénales, disciplinaires et de licenciements.