Front de Gauche: percée remarquable!


Le premier tour de l’élection présidentielle vient de livrer son verdict. Et contrairement aux prévisions des sondages, les électeurs se sont massivement exprimés. 
L’un des premiers enseignements à en tirer est le rejet massif de la politique menée par Nicolas Sarkozy. Malgré sa main-mise sur les médias dont on sait l’influence qu’ils peuvent avoir sur une partie de l’opinion, le président sortant a recueilli à peine plus d’un quart des voix. Les voix qu’il avait siphonnées à l’extrême droite en 2007 ont été récupérées par le FN. Un FN qui réalise une poussée importante de 10% à presque18% mais qui n’atteint pas l’addition des pourcentages de Le Pen et Mégret en 2002 (19,4%). Il n’en demeure pas moins que ce score élevé constitue une menace pour la démocratie, même s’il semble un peu en recul dans les zones très urbanisées.
La droite républicaine, hors FN, est à un peu plus de 38% contre 53% en 2007 soit une perte de 15 points.
Le total de la gauche gagne près de 8 points (44,8% en 2012 contre 36,4 en 2007). C’est une vraie poussée de la gauche et on peut légitimement penser que l’apport du Front de Gauche n’y est pas étranger.
Le Front de Gauche recueille près de 4 millions de voix soit 11,1% soit une progression de 3, 2 millions de voix et plus de 9 points par rapport au score de Marie-Georges Buffet en 2007. C’est une progression considérable, qualitativement et quantitativement. D’autant plus que de nombreux électeurs prêts à voter Mélenchon ont à la dernière minute succombé aux sirènes du «vote utile» en faveur de Hollande.
Pour confirmer ces bons résultats, il faut au second tour tout faire pour chasser Sarkozy et élire, en juin prochain, à l’Assemblée Nationale  une majorité de gauche avec un maximum de députés Front de Gauche.

Eloge de la démocratie

Cette vidéo (cliquer sur l'image) ne fait pas l’apologie d’un candidat, mais elle prend appui sur celui qui à la fois fait le plus d’efforts pour faire vivre une campagne digne d’une démocratie et en même temps subit les attaques les plus grossières sans aucun rapport avec les idées de son programme. Loin d’être étonnant, les deux sont sans doute liés parce que la démocratie véritable, parce que le partage et la fraternité, font peur à certains qui ne veulent pas voir ces idées être entendues par les citoyens.
 
Éloge de la démocratie – Votez pour vos idées !

Soyez un citoyen attentif, curieux et éclairé. Ne vous contentez pas de ce qu’on vous rapporte, ou bien des jugements des journalistes (souvent biaisés).
Cette vidéo prend appui sur la campagne du candidat du Front de gauche, exemplaire dans son souci d’exposer de manière rigoureuse et argumentée ses idées. Qu’on soit d’accord ou non, il faut saluer un effort pour parler à l’intelligence des citoyens: on est à mille lieux de certaines pratiques détestables qui consistent à pinailler sur des riens, à s’envoyer des piques, tout ça n’ayant que pour but de détourner les citoyens des vrais problèmes et enjeux de cette élection. Un bain de jouvence que ce petit montage espère vous faire vivre pour vous donner envie de vous intéresser à la politique. Tous aux urnes !!!
L’auteur de ce montage est professeur de philosophie, et heureux de voir que les mots démocratie et citoyenneté ont du sens pour certains.

Le peuple est de retour!

Plus de 120 000 personnes rassemblées le 18 mars, place de la Bastille après la marche pour la 6ème République appelée par le Front de Gauche. C'est un évènement sans précédent dans une élection présidentielle que d'autres candidats tentent d'imiter. Plus de 100 000 encore sur la plage du Prado à Marseille, le 14 avril.
Avec le Front de Gauche, le peuple est de retour! Le peuple se lève pour reprendre le pouvoir confisqué par la finance. Avec le traité Sarkozy-Merkel, les marchés financiers veulent contrôler les budgets des Etats. Pour eux, le peuple ne doit avoir aucun pouvoir et les élections aucune conséquence sur leurs affaires. Ils arrivent d'ailleurs à imposer les mêmes politiques quelle que soit la couleur politique des gouvernements: partout la priorité est donnée à l'argent sur l'humain et la planète.
Le vote des Français peut bloquer la finance folle. Les Français sont en train de devenir le grain de sable qui enraiera cette machine folle. Une insurrection  civique commence. Elle a rendez-vous le 22 avril et le 6 mai avec l'élection présidentielle. En se retrouvant dans les urnes, le peuple français peut se débarasser de l'oligarchie qui nous gouverne, tourner la page du régime actuel, changer radicalement notre pays en instaurant la 6ème République et faire souffler un vent de changement sur toute l'Europe. C'est l'objectif du Front de Gauche et de son candidat Jean-luc Mélenchon.

Pensions revalorisées: une aumône


La revalorisation, au 1er avril, des pensions de retraite du régime général et celle du minimum vieillesse acte une nouvelle perte de leur pouvoir d’achat.
- Pour le régime général, cette augmentation de 2,1% est déjà largement annulée par toutes les mesures fiscales et financières adoptées depuis fin août 2011 ainsi que par la dérive des prix (gaz, électricité, carburant, santé, transports...)
- Pour le minimum vieillesse, au-delà des effets d’annonce, la revalorisation de 4,7% le fait passer de 742 € à 777 € brut mais le maintient en dessous du seuil européen de pauvreté (954 €).
Encore une fois, malgré une évolution négative des pensions depuis 25 ans, aucun rattrapage n’a été consenti.
L'UNRPA (Union Nationale des Personnes Agées) estime dans un communiqué que cette revalorisation, en forme d’aumône, est un manque de respect et une marque de mépris, inadmissibles envers les retraités. 
Elle dénonce ce choix d’austérité qui aggrave encore la situation de centaines de milliers de retraités qui connaissent déjà des difficultés et en entraînera d’autres dans cette situation. Elle invite les retraités à manifester leur désapprobation par tout moyen à leur convenance y compris lorsqu’ils s’exprimeront, en citoyens responsables, à l’occasion des prochaines échéances électorales.
Le Front de Gauche propose dans son programme "L'humain d'abord" qu'aucune retraite ne soit inférieure au SMIC et que le financement des retraites soit assuré par une cotisation nouvelle sur les revenus financiers des entreprises. Que ceux qui croient qu'il n'y a pas assez d'argent et que nous sommes de doux rêveurs, méditent sur  les gains (équivalent de 15 000 SMIC) de Liliane Bettencourt en 2005 ... 
Les "anciens" qui aspirent, à juste titre après une vie de travail, à couler des jours heureux dans des conditions décentes, méritent mieux qu'une aumône...

Front de Gauche: la lame de fond

Le Front de Gauche s'impose dans la campagne électorale. Il a dénoncé l'imposture du FN, il gagne des points chez les abstentionnistes, des militants socialistes le rejoignent, des dirigeants du NPA appellent à voter pour lui, des écologistes se retrouvent dans ses propositions... Il apparaît comme la véritable alternative pour les luttes de milliers de militants syndicalistes et associatifs. Sa démarche de rassemblement répond aux attentes des citoyens.
La droite panique. Après Marine Le Pen, la lame de fond du Front de Gauche menace maintenant Sarkozy. Les calculs politiciens sur une hypothétique division de la gauche qui le favoriserait sont oubliés! Face à la montée du Front de gauche, la droite sonne le tocsin. Le Figaro qui a fait chiffrer le programme du Front de gauche annonce plus de 100 milliards de dépenses nouvelles. Le très réactionnaire hebdomadaire Valeurs actuelles fait sa une avec une photo de Jean-Luc Mélenchon en titrant «L'enragé» et sur le retour de la «gauche communiste». Il ne manque plus que la menace des chars russes aux frontières.
Comme souvent, c'est Madame Parisot (MEDEF) qui a lancé le mot d'ordre contre nous en évoquant «la Terreur» de la révolution française et désormais toute la droite s'y rallie. Ils ont raison car ils sont l'ennemi principal d'une bataille que le Front de gauche veut emporter pacifiquement le 22 avril prochain avec pour seule arme, un simple bulletin de vote. 
Notre programme, l'humain d'abord, est le seul qui rapporte de l'argent.
Enfermés dans leur dogmatisme libéral, ceux-la mêmes qui n'ont pas vu venir la crise financière nous expliquent que notre programme coûterait trop cher. Il n'ont décidément rien compris.
Notre programme ne coûte rien. Au contraire, il rapportera au pays car il mettra enfin à contribution les contrebandiers de la finance, les princes de la défiscalisation, les rentiers de la bourse. Notre objectif est clair et concret: reprendre les 10% de la richesse créée annuellement qui sont passés depuis 30 ans des poches des salariés à celles des actionnaires: 195 milliards d'euros. Cet argent sera utilement restitué aux travailleurs et aux services et investissements publics. Ils contribueront ainsi à faire respirer l'économie plutôt que de la condamner à l'asphyxie des politiques «austéritaires».
Le 22 avril, avec le vote Mélenchon, c'est ce nouveau partage des richesses que nous imposerons démocratiquement.

Sarkozy: le disque est rayé

Le quinquennat de 
la présidence Sarkozy aura été bien long. 
On semblait ne jamais voir la fin de ces cinq années tout au long desquelles l’injustice sociale a été érigée en règle de gouvernance, cinq années de démolition d’un système social bâti 
par des décennies de luttes du monde du travail, 
du Front populaire à la Libération. Au moment où arrive la possibilité démocratique de mettre un terme à cette calamiteuse séquence historique, des millions de Français (une large majorité, selon les enquêtes d’opinion) ne veulent pas rater le rendez-vous du printemps.
Après plusieurs départs de campagne qui visiblement n’ont pas modifié la courbe des intentions de vote en faveur du président-candidat, son équipe 
de campagne est gagnée par 
la nervosité et l’inquiétude. La parole 
du président sortant 
est décrédibilisée. Tant de promesses et autant de mystifications ont lassé la majorité des Français, au point que ses propos font l’effet d’un disque rayé sur un vieux gramophone. Après avoir cru utiliser un joker en annonçant des référendums de circonstance «pour rendre la parole au peuple», 
lui qui a piétiné le vote des Français sur l’avenir 
de la construction européenne, le voilà qui 
se livre à une course à l’échalote avec l’extrême droite. La France serait «submergée» par l’immigration, le vote des résidents étrangers aux élections locales (qui est la règle dans de nombreux pays européens) mettrait en péril la République, l’exhumation de «l’identité nationale» vise à tenter de réveiller la tentative de division nationale du début du quinquennat, le droit d’appel des victimes 
sur un jugement de cour d’assises a pour but d’entretenir le mythe d’une justice laxiste. Et que dire des menaces contre le regroupement familial, de la remise en cause du statut pénal des mineurs? Que penser enfin de l’incroyable diversion sur la viande halal et casher dans la bouche du président sortant et du Premier ministre?
Tout est bon pour essayer de déporter le débat politique hors des préoccupations réelles des Français: l’emploi, le pouvoir d’achat, les retraites, l’éducation, le logement. Nicolas Sarkozy aimerait effacer, le temps d’une campagne, son image de président des riches, mais le naturel revient au galop quand il s’emporte contre «la lutte des classes», quand 
il fustige une juste contribution fiscale des grandes fortunes.
Les citoyens ne sont pas disposés à accepter une telle campagne. Et la gauche doit répondre 
à cette attente, ce que s’efforcent de faire partout dans 
le pays les militantes et militants du Front de gauche et leur candidat, Jean-Luc Mélenchon. Car la tâche qui attend une majorité de gauche nécessitera énergie 
et courage politique. Tout en construisant un nouvel avenir, il lui faudra réparer ce que cinq ans de sarkozysme ont abîmé, abolir toutes les lois de la régression.

Budget, caméras: toujours la même rengaine

Conseil municipal de Perpignan du 29 mars 2012: La dernière séance était surtout consacrée au budget qui a été combattu par l'opposition, tout comme l'installation de nouvelles caméras de surveillance.

Au terme de la minute de silence pour les victimes des attentats, Nicole Gaspon a jugé «le moment opportun pour le déplacement de la stèle OAS» et a exprimé son soutien au collectif pour une histoire franco-algérienne non falsifiée, présent parmi le public. Jean-Marc Pujol s’est contenté de répondre, être à disposition de tous ceux qui le veulent, avant de passer rapidement au sujet principal: le budget 2012.
Au cours de sa brève présentation, le maire a vanté la bonne gestion de la ville (fiscalité bloquée, maîtrise des dépenses, épargne nette dégageant de l’auto-financement...) Un enthousiasme loin d‘être partagé par l’opposition. «Un budget d’adaptation, dépourvu d’ambition» pour Nicole Gaspon qui a dénoncé le poids des frais financiers et la pression de l’Etat sur les collectivités. Un «véritable numéro de martyr politique» pour Martine Ruiz  qui a contesté la maîtrise des dépenses (coût du Théâtre de l’Archipel, augmentation des charges financières et fausse dynamique des recettes). «Si vous n’aviez pas augmenté l’impôt ménage en 2010 et 2011, vous auriez 10 millions d’euros en moins!» conclura-t-elle.
Jean Codognes a critiqué un effort de désendettement préjudiciable à la ville et des emprunts qui seraient toxiques. Il a démontré le manque d’ambition, de prospective et de perspective de ce budget pour bâtir la ville à énergie positive prévue dans le Grenelle de la ville. Jacqueline Amiel-Donat a insisté sur le poids du fonctionnement (2/3 du budget). «3 millions d’économies se retrouvent dans les dépenses courantes et les dépenses exceptionnelles augmentent.»
Jordi Vera s’est dit satisfait d’un budget qui prend en compte la crise: «Nous avons besoin de nous tenir la main!»  Faut-il y voir les signes avant-coureurs d’un futur ralliement à Jean-Marc Pujol? «Personne n’a trouvé la solution autre que de s’adapter à la crise» a conclu ce dernier.
L’opposition a voté contre ce budget sauf Jordi Vera qui s’est abstenu.
Des caméras coûteuses
Lors du dossier sur les caméras, Robert Folcher a évoqué un «saupoudrage insuffisant sans une présence policière» Une solution qui ne règle pas les problèmes mais les déplace. Et cela pour un coût très élevé : 4000 € l’unité pour le remplacement des 13 caméras installées en 2001, déjà obsolètes, et 20 000 € l’unité pour l’implantation des 14 nouvelles. Nicole Gaspon a dénoncé «un flicage des citoyens peu probant au niveau des résultats».
Quelques autres dossiers
Concernant l’aménagement urbain, Jean-Paul Alduy, s’est auto-satisfait du bilan de la concertation sur le futur quartier à énergie positive du Pou de les Colobres «qui sera le Moulin à Vent du 21ème siècle». Un quartier dans lequel un emplacement pour reconstruire le collège Camus a été prévu à la satisfaction de Nicole Gaspon.
La Piscine du Champ de Mars, dernière piscine publique de la ville, importante pour le quartier, les associations, le lycée… reste fermée depuis 2 ans en l’absence d’un financement régional: une situation unanimement déplorée.
Le temps péri-scolaire a provoqué quelques échanges sur la décision de faire encore payer les familles les plus modestes en cette période de crise. 
A Perpignan, l'équipe majoritaire s'installe dans une adaptation à la crise, pour éviter de remettre en cause ses choix. Plutôt que de tenter d'agir pour résoudre les difficultés croissantes des habitants, elle persiste dans ses choix sécuritaires et coûteux dont l'efficacité reste à prouver. Pas étonnant que la colère s'exprime parfois avec violence, lors des réunions publiques!