Front de Gauche: la lame de fond

Le Front de Gauche s'impose dans la campagne électorale. Il a dénoncé l'imposture du FN, il gagne des points chez les abstentionnistes, des militants socialistes le rejoignent, des dirigeants du NPA appellent à voter pour lui, des écologistes se retrouvent dans ses propositions... Il apparaît comme la véritable alternative pour les luttes de milliers de militants syndicalistes et associatifs. Sa démarche de rassemblement répond aux attentes des citoyens.
La droite panique. Après Marine Le Pen, la lame de fond du Front de Gauche menace maintenant Sarkozy. Les calculs politiciens sur une hypothétique division de la gauche qui le favoriserait sont oubliés! Face à la montée du Front de gauche, la droite sonne le tocsin. Le Figaro qui a fait chiffrer le programme du Front de gauche annonce plus de 100 milliards de dépenses nouvelles. Le très réactionnaire hebdomadaire Valeurs actuelles fait sa une avec une photo de Jean-Luc Mélenchon en titrant «L'enragé» et sur le retour de la «gauche communiste». Il ne manque plus que la menace des chars russes aux frontières.
Comme souvent, c'est Madame Parisot (MEDEF) qui a lancé le mot d'ordre contre nous en évoquant «la Terreur» de la révolution française et désormais toute la droite s'y rallie. Ils ont raison car ils sont l'ennemi principal d'une bataille que le Front de gauche veut emporter pacifiquement le 22 avril prochain avec pour seule arme, un simple bulletin de vote. 
Notre programme, l'humain d'abord, est le seul qui rapporte de l'argent.
Enfermés dans leur dogmatisme libéral, ceux-la mêmes qui n'ont pas vu venir la crise financière nous expliquent que notre programme coûterait trop cher. Il n'ont décidément rien compris.
Notre programme ne coûte rien. Au contraire, il rapportera au pays car il mettra enfin à contribution les contrebandiers de la finance, les princes de la défiscalisation, les rentiers de la bourse. Notre objectif est clair et concret: reprendre les 10% de la richesse créée annuellement qui sont passés depuis 30 ans des poches des salariés à celles des actionnaires: 195 milliards d'euros. Cet argent sera utilement restitué aux travailleurs et aux services et investissements publics. Ils contribueront ainsi à faire respirer l'économie plutôt que de la condamner à l'asphyxie des politiques «austéritaires».
Le 22 avril, avec le vote Mélenchon, c'est ce nouveau partage des richesses que nous imposerons démocratiquement.

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