Les indignés, au Front de gauche, nous en sommes!
Nous partageons leur colère, leur volonté de se réapproprier leur vie, de s’évader des semelles de plomb fixées par les marchés pour rêver à des futurs plus libres.
Indignés… Le mot naît d’un livre, court la vieille Europe d’un pays à l’autre, recueillant les échos des secousses de Tunisie ou d’Égypte. Ces mouvements s’insurgent aussi contre la destruction de l’idéal démocratique dont se targuait le Vieux Continent et dont les gouvernants font litière dès que les bulletins de vote contredisent l’austérité, qu’ils érigent en loi absolue. Au point que ce bon M. Trichet rêve de devenir un tout puissant ministre des Finances de l’UE, qui, redevable devant personne, édicterait les purges destinées aux peuples.
Les scrutins espagnols qui balaient des socialistes compromis pour remettre en selle une droite encore plus brutale soulignent
une impasse politique
à laquelle ces jeunes, assemblés sur les
places symboliques, cherchent une issue.
Il appartient à la gauche d’inventer autre chose que les mouvements de balancier et la démission devant l’argent roi.
Le Front de gauche ouvre une porte en France. Il reste à ses partisans à s'y engouffrer.
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