Mobilisation pour l'Education

Partout dans le pays, la mobilisation contre les mesures de carte scolaire s'amplifie. Manifestations, grèves, montée au créneau des élus, occupation d'écoles par les parents d'élèves... la saignée dont je parlais pour les Pyrénées-Orientales concerne la majorité des départements français.

C'est bien le budget de l'Education Nationale qui est en cause! C'est bien la politique de casse du service public qui est dénoncée!

L'argumentation de notre Inspecteur d'académie sur la solidarité vis à vis du Gard et de l'Hérault s'effondre devant cette réalité et au regard des mesures décidées dans ces deux départements. Dans le Gard, une quarantaine de fermetures de classes sont envisagées pour 470 élèves supplémentaires attendus à la rentrée avec 3 postes en moins. Dans l'Hérault, une cinquantaine de fermetures seront prévues pour 700 élèves supplémentaires et 28 postes en moins à la rentrée. Une mobilisation importante des élus, des parents et des enseignants est également en cours dans ces 2 départements.

Dans les écoles des P-O, malgré 68 élèves supplémentaires, la rentrée se fera avec 26 emplois de moins. Mais les écoles ne sont pas les seules concernées par ces restrictions qui conduiront à l'aggravation des conditions de travail des élèves et des enseignants. 11 emplois d'enseignants seront supprimés dans les collèges alors que 495 élèves supplémentaires sont attendus. 11 autres le seront dans les lycées alors que les effectifs augmenteront de 57 élèves et 3 dans les lycées professionnels pour 53 élèves de plus.
Dans notre département, c'est donc un total de 51 emplois d'enseignants qui disparaîtront à la rentrée malgré l'augmentation des effectifs scolarisés. A ce bilan viendront s'ajouter des suppressions d'emplois de CPE, d'administratifs et une réduction des moyens de surveillance... pas encore annoncées.

Face à une telle situation de destruction du service public d'éducation, l'intersyndicale de l'Education du département organise une manifestation, le mercredi 20 avril à 17 h30, place de la Victoire (au pied du Castillet).
Parents, enseignants, élus ou simples citoyens nous sommes tous concernés! L'éducation n'a pas de prix! Elle ne doit pas être soumise aux diktat des marchés financiers. Le gouvernement dispose des moyens financiers pour maintenir un service public d'éducation de qualité! Ce sont les orientations politiques qu'il faut changer!

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