Aeroport de Perpignan

La décentralisation continue à produire ses effets dévastateurs sur les installations publiques structurantes de notre département. La bataille que se livrent aujourd'hui les requins de la finance Vinci et Veolia, pour l'aéroport de Perpignan, en est l'un des derniers exemples. C'est la conséquence du choix du Conseil Régional, de laisser la gestion et l'exploitation de l'aéroport de Perpignan en délégation de service public.
Le PCF 66 déplore dans un communiqué cette décision et considère qu'il aurait mieux valu conserver cette gestion en régie publique directe. L'argumentation principale porte sur la nécessité de garder la maîtrise de la gestion de l'aéroport et des investissements mais également le contrôle politique du rôle structurant de la Llabanère pour notre département. Des inquiétudes demeurent pour l'avenir des personnels rattachés à la C.C.I (autorité de gestion organisatrice actuelle) mais aussi pour celui des pompiers professionnels (personnels de sécurité spécialisés dans la gestion de crise des aéroports). Depuis plusieurs années, le PCF demande que les pompiers soient intégrés au SDIS, autorité compétente et indépendante de la gestion de l'aéroport. C'est une question cruciale qui concerne la sécurité des passagers mais aussi de l'aéroport, face aux intérêts commerciaux des sociétés d'exploitation comme Vinci et Veolia.
Si Vinci et Veolia sont sur le coup, ce n'est sûrement pas pour faire du mécénat, mais pour réaliser du profit.
Il y a fort à parier que, sous peu, ce seront les usagers qui en paieront le prix!

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