Sous couvert de réduction des déficits, il y a risque d’institutionnalisation de l’austérité. Ainsi le Parlement serait phagocyté! Ce que la Constitution de 1958 n’a jamais empêché (que les élus décident du budget et des éventuels déficits pour répondre à des besoins!) ne serait plus possible demain puisque le Parlement devrait s’inscrire dans les politiques libérales européennes.
Déjà actuellement, l’Europe appelle à réduire les services publics au nom de la lutte contre les déficits. Ainsi un fonctionnaire sur deux partant à la retraite n’est pas remplacé, ce qui fragilise nos services publics et même leur devenir. Demain avec cette loi, les services publics seraient d’autant plus en danger.
Les déficits publics sont la conséquence des orientations libérales appliquées au pays. La baisse des impôts sur le capital et le chômage massif diminuent les rentrées fiscales et augmentent les déficits.
Taxer davantage les revenus du capital, mobiliser les moyens financiers pour investir dans la formation et l’emploi sont des solutions, proposées par le Front de Gauche, qui montrent que l’austérité n’est pas fatale.