C’est la
réforme de la rentrée… Elle est tellement alambiquée que de nombreuses
municipalités ont décidé de la reporter d'un an. Sous prétexte d’adapter le
système aux enfants, elle pourrait bien dégrader encore les conditions d’enseignement!
Les
risques:
-
Certaines matières pourraient être mises de côté par l’éducation nationale et
laissées aux animateurs du périscolaire: le sport, l’éducation artistique…
sont pourtant tout aussi nécessaires au développement des enfants que les
mathématiques!
- Qui va
payer la mise en oeuvre de la réforme, la mise en place de nouvelles activités? Les communes? Les familles?
Dans tous les cas, les inégalités entre communes
riches et communes pauvres, quartiers populaires et quartiers huppés, vont en
sortir renforcées.
L’école
doit se faire à l’école! C’est à l’éducation nationale de transmettre à tous les enfants les
savoirs nécessaires pour réussir à l’école. C’est à elle de répondre à la
difficulté scolaire. L’aide à la scolarité en dehors de l’école n’est pas la
solution! Par contre, il est urgent de former et de recruter des enseignants
spécialisés dans le traitement de la difficulté scolaire.
Les
municipalités, elles, peuvent offrir à tous les enfants un environnement riche et
divers, qui leur permettra de découvrir d'autres horizons culturels,
sportifs... et qui les aidera aussi à réussir à l’école. Pourquoi ne pas mettre
en place un service public de l’animation et de l’accueil de l’enfance?
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