Perpignan: voter n'est pas un jeu!


Rumeurs, manipulations, intox… se multiplient en cette période pré-électorale sur la ville de Perpignan. Qui partira? avec (ou contre) qui? Un petit jeu fortement médiatisé se joue entre prétendants: réels ou supposés, investis ou pas, officiels ou virtuels… dans lequel les ego de certains prennent le pas sur le contenu d’un projet au service de la ville et des citoyens.
Cédant aux «conseils» des communicants, certains candidats en deviennent même de vulgaires produits de consommation. Comme si afficher son nom pouvait suffire à répondre aux attentes de citoyens fortement échaudés par les comportements de nombreux élus politiques.

Les Perpignanais qui aspirent à se défaire de plus de 50 ans de main-mise sur la ville des Alduy (père puis fils) et Pujol mais qui rejettent aussi toute expérimentation avec un maire Front National n’attendent pas un messie.
Ils demandent que la gauche se rassemble sur un programme au service des citoyens, pour développer les services publics, garantir la sécurité des personnes et agir pour des loyers et une fiscalité plus juste et des impôts plus équitables… Ils attendent un projet qui sorte Perpignan de la gestion à courte vue dans laquelle l’enferme l’actuelle majorité. Ils veulent des engagements fermes à faire de Perpignan, une ville pour tous où aucun quartier n’est laissé pour compte.
C’est derrière une équipe qui les associe à la mise en place d’un projet qui place l’humain au cœur de ses choix politiques, qu’ils sont prêts à s’engager. C’est tout le sens de la décision prise par le PCF, au terme d’un long débat, de participer à une liste de rassemblement à gauche sur Perpignan. Loin d’être un  alignement derrière le PS et sa politique gouvernementale que nous continuons à combattre, ce choix est guidé par l’analyse des forces en présence et des enjeux locaux qui se posent à nous.
Tous ceux qui, guidés par des choix individuels ou collectifs (se trompant d’élection ou tentant de régler des comptes personnels) prendraient la responsabilité de participer à une division de la gauche en multipliant les listes, porteraient alors la lourde responsabilité du risque d’élimination de la gauche dès le premier tour. C’est parce que je refuse de jouer avec le feu que je défends ce positionnement.
J’invite tous ceux qui, à gauche, partagent ce point de vue à s’associer à notre démarche pour éviter à Perpignan une situation «à la Brignoles». D’autant plus qu’un large rassemblement peut ouvrir une perspective de victoire dans le cadre d’une triangulaire au second tour.

2 commentaires:

  1. la vraie gauche avec Mélenchon27 octobre 2013 à 13:46

    2002 n'est pas 2013, alors qu'un grand front commun courageux, intègre et honnête se lève partout en France, vous choisissez de vous positionner contre la position de Mélenchon à savoir de battre le FN et la politique libérale et néfaste d'Hollande dans le même temps, vous n'êtes pas sans savoir que le candidat PS autoproclamé fin juin hors calendrier et encore non investit officiellement est un cumulard en puissance, que le PS 66 a déjà refusé les jeunes des quartiers en leur sein et que d'une manière générale les élus PS les plus intégres ont même été jusqu'à rendre leur carte ou ont démissionné de leurs postes parce qu'ils refusent de se corrompre avec la politique propatronnat et financière du gouvernement. C'est absolument sidérant de jouer le jeu médiatique du tripartime, c'est anti démocratique avant tout! Le FN est un épouvantail agité par le PS et l'UMP pour mieux récuperer des voix. Faire gagner le PS en l'état actuel qui n'a rien de socialiste, c'est soutenir la politique libérale d'Hollande, c'est se rendre complice du medef. Mr Franquesa, la sénélité vous guette... il est temps d'arrêter la politique ou de prendre votre carte au PS, ce qui revient au même... Et une démission de votre part du front de gauche s'avère être une demande tout à fait justifiée! Vendument vôtre!

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    1. En réponse à la «courageuse» personne qui argumente masquée derrière un pseudo
      - Il ne s’agit aucunement d’un positionnement contre Melenchon et, quel que soit le résultat des municipales, le terme du mandat de François Hollande, c’est 2017.
      - Les procédures de désignation interne sont du ressort de chaque parti et dans le cadre d’une liste de rassemblement chacun prend acte du choix qui est fait, quelle que soit son opinion sur le (la) candidat(e) investi(e).
      - Sur Perpignan, nul besoin d’agiter un épouvantail, le FN a un électorat déjà consistant et il cherche à faire de Perpignan une ville test.
      - Il ne s’agit nullement de faire gagner le PS, mais bien de sortir une droite installée depuis plus de 50 ans, de barrer la route au FN et de mettre en oeuvre un programme au service des citoyens.
      Mr ou Mme «la vraie gauche avec mélenchon », je crois que vous vous trompez d’élection et que vous cherchez à régler des comptes au lieu d’analyser avec lucidité et sans rancœur, la situation locale et d’entendre les citoyens qui nous demandent de prendre nos responsabilités en nous rassemblant face aux enjeux. Car l’objectif de ces élections c’est bien de répondre aux attentes des Perpignanais(es) et de repousser les ambitions de l’extrême droite sur la ville.
      Mais peut-être, n’êtes-vous qu’un usurpateur d’identité, masqué ?

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