CONSEIL MUNICIPAL. A moins
d’un an des élections, lors de la séance du 16 mai, la politique de rénovation
de l’habitat a suscité des échanges contradictoires sur un programme
(étalé sur 2 mandats) dont le terme coïncide avec celui de l’actuelle équipe
municipale. L’efficacité des caméras continue à diviser.
La
fin de convention avec l’ANRU (Association Nationale de Rénovation Urbaine),
dont Jean-Paul Alduy a été le président national, a permis de dresser un bilan
des 330,5 millions d’euros injectés dans la rénovation urbaine (dont 282,7
millions de participation ANRU). Et comme on n’est jamais mieux servi que par
soi-même
, l’ancien maire, actuel président de l’agglomération, a été dithyrambique sur son action. Evoquant « un programme exceptionnel » et « une transformation du cadre de vie spectaculaire », il s’est gaussé d’avoir « combattu le phénomène de ghettoïsation ». A l’entendre ainsi, certains se sont demandés s’il parlait bien de Perpignan ? Il a cependant reconnu que les cités Diaz, Champ de Mars et Nouveau Logis...restent à réaliser.
, l’ancien maire, actuel président de l’agglomération, a été dithyrambique sur son action. Evoquant « un programme exceptionnel » et « une transformation du cadre de vie spectaculaire », il s’est gaussé d’avoir « combattu le phénomène de ghettoïsation ». A l’entendre ainsi, certains se sont demandés s’il parlait bien de Perpignan ? Il a cependant reconnu que les cités Diaz, Champ de Mars et Nouveau Logis...restent à réaliser.
Jean Codognes a
répliqué : « le cocorico ne s’impose pas , ce n’est pas vous qui
avez tout fait ! » Il a rappelé que le Conseil Général est aussi
intervenu avec l’Office Départemental. Il a dénoncé « l’échec total de
votre vision de la ville (cf gare) », « les puits de misère de St
Jacques et St Matthieu »et la valse hésitation sur l’implantation du
nouveau tribunal. Jacqueline Amiel-Donat a ajouté qu’au final « on n’a
reconstruit qu’un seul logement de plus » et que « 3 millions, non
utilisés, vont être rendus » A n’en pas douter, le sujet reviendra sur le
devant de la scène lors des élections municipales.
Caméras, encore et encore!
Comme en écho à la réunion
sur la sécurité animée deux jours plus tôt par le Front de gauche, la
municipalité poursuit l’implantation de caméras à l’efficacité contestée. Plus
de 150 seront en fonction début 2014, mais déjà 29, devenues obsolètes, sont à
remplacer (coût de l’opération 153 000 €). Petit scoop avec l’annulation de
décisions précédentes pour financement insuffisant de l’Etat: les caméras
prévues aux entrées de ville l’étaient à la demande du Préfet et de la
Gendarmerie. A cette occasion, Jean-Marc Pujol a lâché « avec la défaillance
de tous les gouvernements, on est obligés de faire payer aux contribuables les
désengagements de l’Etat » Il était temps qu’il s’en aperçoive !
Pourtant, Nicole Gaspon dénonce régulièrement une situation qui conduit soit à
réduire l’offre de services publics soit à taxer davantage les ménages.
Robert
Folcher a parlé de bricolage : « des caméras sont refusées, alors on
en implante d’autres ». Jacqueline Amiel-Donat a rappelé que les crédits
du FIPD (Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance) ne sont pas
destinés qu’au financement de caméras…
Logement,
autre approche de la sécurité, vie dans la cité… les échéances municipales
mettront-elles en lumière les vraies préoccupations des perpignanais. L’humain
peut-il devenir le cœur de toute action politique ? Sur Perpignan, la
dynastie politique en place, incapable de le faire depuis plus de 50 ans est
disqualifié pour l’avenir ! Le Front de gauche propose aux citoyens de
réinvestir l’espace politique et d’y placer l’humain d’abord.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire