La
sécurité ne peut être un thème électoraliste instrumentalisé par ceux qui ont
choisi de surfer sur des peurs irraisonnées et irrationnelles. Depuis plusieurs
années, Jean-Marc Pujol (maire UMP de Perpignan) et son adjoint Pierre Parrat
évoquent une spirale de l’insécurité: c’est une vision étriquée qu’ils
partagent avec le Front National. A Perpignan, la droite a implanté 140 caméras
de surveillance en moins de 10 ans et se gargarise régulièrement des chiffres
d’interventions de la police municipale… Le sentiment d’insécurité a-t-il pour
autant reculé pour ceux qui l’expriment ?
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La répression peut-elle être l’unique réponse ? N’y a-t-il pas un travail
d’éducation, de sensibilisation à mener auprès de tous les citoyens (jeunes et
moins jeunes) pour combattre les incivilités qui alimentent ce sentiment
d’insécurité ?
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Les conditions de vie, le mal-logement, l’augmentation du chômage, la précarité
ne constituent-ils pas des conditions d’insécurité sociale sur lesquelles il
faut agir ?
La
différence de traitement des quartiers de notre ville (entretien, animation,
mise en valeur des espaces publics…) ne participe-t-elle d’une stigmatisation
de certains secteurs de la commune ?
Vivre en sécurité est un droit légitime pour tous ! La stigmatisation des autres, entretenue à des fins
électoralistes, n’est pas la bonne réponse à cette aspiration.
Les militants du Front de Gauche de Perpignan invitent à en débattre lors d’une Assemblée Citoyenne :
MARDI 14
MAI 2013 à 18h30 à Perpignan
Salle des Libertés (rue Edmond Bartissol)
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