PERPIGNAN Subventions, conventions, foncier…, l’ordre du jour
du conseil du 25 octobre était peu excitant. Zooms sur un conseil consensuel et
sur quelques élus.
En
préambule, Nathalie Beaufils a évoqué la réforme des rythmes scolaires.
L’adjointe au maire a affirmé «appuyer la réforme» et souhaité des
précisions sur sa mise en application. Elle a évalué le surcoût possible pour
la commune entre 600 000 et 1,2 millions d’euros. Nicole Gaspon a été la seule
à intervenir sur cette concertation «pas assez large» et trop
précipitée au vu du «transfert des charges». Le maire a été plus
politicien: «l’état demandera-t-il aux enseignants de
travailler plus sans être mieux payés ou bien les communes devront-elles
payer?» Il a déjà envisagé une autre solution: faire payer
les perpignanais. «1 millions, c’est + 2% d’impôts!» a-t-il lancé…
Au fil d’un ordre du jour consensuel, de rares dossiers
ont recueilli quelques votes contre. La décision modificative des finances n’a
guère soulevé plus de débats
Alduy, le mégalo et Grau, le muet
C’est finalement le report de construction
d’une salle communale, pointé par Nicole Gaspon et Jacqueline Amiel-Donat qui a
fait monter la pression. Enervé, Jean-Paul Alduy s’est dit «fier de tout
ce qu’il a fait» et a ressassé «…, le théâtre de l’Archipel,
la place de la République…». Faut-il interpréter certains regards dans
son propre camp, quand il a pris la parole, comme des signes d’indécision sur
l’attitude à avoir en 2014 au sein de la droite ? Repartira-t-il ou
pas? Avec ou contre Pujol? Travaille-t-il pour son
« poulain » Romain Grau? Cet homme, au sourire permanent
d’adolescent moqueur, dont on parle beaucoup, reste muet lorsqu’il est présent.
Ancien collaborateur de deux députés PS (Sicre et Codognes), suppléant aux
dernières législatives d’un UMP (Mach), élu sur une liste divers gauche
(Codognes), rallié aussitôt, en échange d’une vice-présidence à l’Agglo à un
UMP centriste (Alduy), se comporte-t-il ainsi pour mieux trahir, le moment
venu, son actuel mentor?
Vera, la girouette
Approuvé par l’opposition, la création d’un centre d’art
contemporain (réhabilitation de l’annexe des Beaux-Arts) n’a pourtant pas fait
l’unanimité. Clotilde Ripoull l’a jugée «superflue en période de
crise» et inutile «puisqu’il en existe un d’initiative
privée». Elle a voté contre, comme Jordi Vera, le signataire du récent
accord UMP/CDC pour 2014. Cet ex-colistier du groupe «nouvelle union avec
la gauche» qui a créé avec le modem, le groupe centriste catalan, semble
plus guidé par l’opportunisme que par la clarté politique.
Alduy, Pujol, Grau, Vera,… c’est blanc bonnet ou bonnet blanc!
Où, ceux que guident leurs ambitions personnelles, situent-ils l’intérêt des citoyens perpignanais? A moins de 18 mois des élections municipales, la réflexion mérite d’être lancée…
Où, ceux que guident leurs ambitions personnelles, situent-ils l’intérêt des citoyens perpignanais? A moins de 18 mois des élections municipales, la réflexion mérite d’être lancée…
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