Les communistes de Perpignan
constatent que les résultats du 1er tour des municipales créent, à Perpignan,
une situation d'une extrême gravité. Le score élevé du FN, le mauvais score du
maire sortant, le faible résultat de la gauche et parmi elle de la liste
conduite par Jacques Cresta rendent possible l'élection d'un maire FN. Ce
serait une catastrophe pour les Perpignanais, pour les forces sociales, culturelles
et associatives de la ville comme pour l'ensemble du département.
Ces résultats sont une sanction
des politiques d'austérité et des renoncements successifs du gouvernement qui
ouvrent la voie aux idées de haine et de rejet de l'autre. Les choix municipaux
de la droite locale ont été, eux aussi, rejetés. Dans ce contexte, la division
et l'absence de dynamique à gauche ont pesé lourdement.
Aujourd'hui, les conditions ne
sont pas remplies pour permettre à la gauche de remporter la victoire. Les
communistes considèrent que le maintien de la liste des forces de gauche et
citoyennes pour permettre l’expression de ceux qui rejettent aussi bien Aliot
que Pujol comporte le risque d'une victoire de l'extrême droite. Ils refusent
d'en être tenus responsables.
Le retrait de cette liste est une
décision politique, prise en conscience, pour empêcher que le FN ne devienne la
force municipale qu'il entend incarner. Pour autant, cette décision ne
représente en aucun cas une caution à la politique de Jean-Marc Pujol dont
certaines positions rejoignent celles de l'extrême droite.
Nous appelons les électeurs à se déterminer en toute conscience et à ne pas porter leur suffrage sur le candidat du FN qui utilise la détresse et la colère de la population pour semer la haine et la division.
Nous appelons dès aujourd'hui à une mobilisation populaire pour rassembler à gauche et imposer des réponses progressistes aux attentes des citoyens.Nous fixons d'ores et déjà rendez-vous à tous à la marche contre l'austérité, le 12 avril prochain.
* Communiqué de la section PCF de Perpignan
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