L'exemple allemand...

ou ce que Sarkozy a oublié de dire


Angela Merkel a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour 2012, tablant sur 0,7%. En 2010, l'endettement allemand se situait à 83% du PIB. Il est attendu à 86% en 2011.
Flexibilité et modération salariale sont les maîtres mots des quatre lois Hartz promulguées par l'ancien chancelier socialiste Gerhard Schröder. Berlin a durci les conditions d'indemnisation du chômage et a mis en place un dispositif de retour à l'emploi en favorisant le temps partiel, exonéré de charges. Ces « mini jobs », ne peuvent dépasser 400 euros par mois et aucune couverture sociale n'est prévue.
Toujours pas de salaire minimum: la chancelière s'y oppose préférant des négociations au cas par cas. La paupérisation de la société est la face cachée du modèle allemand. Il y a 6,5 millions de travailleurs pauvres. Le salaire moyen a baissé de 4,2% en 10 ans. Chez les ouvriers l'espérance de vie diminue. Et le vieillissement de la société allemande contraint les personnes âgées à retourner travailler : 600.000 retraités cumulent leur pension avec un salaire pour pouvoir vivre dignement.
Reste un dispositif qui marche bien mais que Sarkozy a volontairement ignoré, c'est l'encadrement des loyers. À Berlin ça marche !

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