Peuples ou marchés financiers: il faut choisir!

Les véritables causes de la crise n'ont pas été traitées.
Les banques et les marchés financiers ont été sauvés par des États, aujourd’hui, pris en otage. Les États n'ont pas mis en place des contrôles pour que cet argent serve à développer l’emploi, les productions, la recherche et les services socialement et écologiquement utiles.

Pour les populations, c’est la double peine. Elles subissent les effets directs de la crise financière (chômage, appauvrissement, précarisation…) et sont touchées par la régression sociale que les gouvernements veulent imposer.

L’exigence de justice sociale et la soif de démocratie s’expriment partout dans le monde. Partout, au Nord comme au Sud, il s’agit d’ouvrir les voies d’un nouveau type de développement humain. Ne laissons pas les droites populistes et extrêmes s’emparer des divisions et ressentiments que produisent les logiques à l’œuvre. 
Il ne peut y avoir de réponses justes et démocratiques dans le cadre des logiques actuelles. Des alternatives, des régulations innovantes et contraignantes, basées sur la coopération, la justice sociale, la démocratie et la solidarité émergent dans les luttes contemporaines. Comme dans plusieurs pays, il faut s’opposer aux diktats des banques.
C’est la coopération et non la guerre économique qui doivent régir les accords entre l’UE et d’autres pays et régions du monde.
  • On peut nourrir la planète en libérant l’agriculture de la domination financière.
  • On doit soutenir l’Afrique en respectant ses peuples et ses ressources.
  • On peut assécher la spéculation par des régulations contraignantes et par une autre répartition des richesses en pénalisant les actionnaires, spéculateurs et autres fonds.
Tout cela suppose des réformes de rupture en faveur d’un nouveau modèle de développement social et écologique, un changement de politique en France, en Europe et au niveau des institutions internationales. 
La campagne «Front uni contre la vie chère» disant stop aux dogmes de la privatisation et de l’austérité, exigeant la taxation des profits et de la spéculation est une contribution aux nécessaires luttes dans le monde dans le sens d’une civilisation solidaire.

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