Manifestons le 1er Mai


Rendez-vous à PERPIGNAN, 10 h, Place de Catalogne
Les citoyens, et particulièrement les jeunes voulaient un changement de cap. Ils attendaient des mesures pour vivre mieux et avoir des perspectives d’avenir. Mais faute de réponses à ses questions notamment en matière d’emploi et de pouvoir d’achat, une partie des électeurs a sanctionné la politique menée par le gouvernement., .
Et la feuille de route du nouveau gouvernement reste inscrite dans le droit fil des politiques d’austérité avec un Pacte de responsabilité et de solidarité qui n’offre aucune
garantie en matière de création d’emplois. Quant aux revenus les plus modestes, s’il est juste de leur donner un coup de pouce, la baisse des cotisations sociales annoncée en leur faveur aura peu d’impact. Et les autres salariés, du public comme du privé, devraient encore attendre...
Ce n’est pas acceptable!
Le deal qui consiste à prendre sur les investissements publics pour financer d’hypothétiques emplois est un leurre. Le premier ministre aurait du tenir un langage de «vérité»  moins de dépenses publiques, c’est moins de protection sociale, moins de santé, moins d’éducation, moins de culture, moins de justice...
Il voudrait faire croire que l’«effort sera partagé par tous». Mais une fois encore c’est sur l’Etat, les collectivités locales et l’assurance maladie que se feront les économies... et donc sur les usagers. Le risque de fragilisation de la protection sociale est immense. Les objectifs d’égalité et justice sociale s ‘éloignent.
Le développement de services publics de qualité est au contraire un impératif. L’Etat et les collectivités locales doivent pouvoir jouer mieux leur rôle sur l’ensemble du territoire. L’annonce de la réduction du nombre de régions et d’institutions sera-t-elle l’occasion de faire des économies ou de réduire encore les prérogatives de l’Etat?
Il est urgent que le gouvernement entende les salariés, les chômeurs, les retraités et les jeunes.
Dans la suite des mobilisations du 12 avril dernier, l’appel à se mobiliser le 1er mai, lancé par la CGT, FO, la FSU et Solidaires avec le soutien du PCF et du Front de Gauche, est un moyen de se faire à nouveau entendre dans l’unité la plus large possible.

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