François Hollande s’était engagé à renégocier le traité pour la stabilité,
la coordination et la gouvernance (TSCG), appelé aussi pacte budgétaire,
élaboré par N. Sarkozy et A. Merkel. Il renie aujourd’hui sa promesse et
s’apprête à demander au parlement d’approuver ce pacte.
La souveraineté du peuple doit
être respectée. François Hollande ne peut pas se comporter comme Sarkozy et
bafouer la démocratie, en ne tenant pas compte du résultat de 2005 (56%
des français avait rejeté le Traité) et
de l’aspiration actuelle de 72% des français qui souhaitent être à nouveau
consultés sur cette question.
Des voix s’élèvent, des hommes et des femmes s’organisent pour refuser ce
nouveau passage en force à propos de l’Europe.
- Un élu d’Elne, Pierre Huillet (ancien secrétaire fédéral du PS 66,
responsable de la section PS pendant 20 ans) s’exprime ainsi dans le TC : «Ce
document s’il devait être signé scellerait dans le marbre les politiques
d’austérité et de régression sociale pour des années et des années. Ce serait
là, un coup terrible porté à notre peuple et un renoncement inadmissible. Pour
ma part, et fidèle à mes engagements, de gauche, je ne peux imaginer que
François Hollande puisse être complice d’une telle opération. C’est pourquoi,
il doit interroger le peuple français par voie de référendum et ne pas
renouveler l’infamie du traité constitutionnel que nous avions rejeté à une
large majorité.»
- Dans une interview accordée à l’Humanité, Barbara Romagnan s’exprime
ainsi : « Penser que l’on pourra résoudre les problèmes de
déficits et relancer la croissance en menant des politiques d’austérité est une
erreur. Cela va conduire à la récession, donc à l’augmentation des déficits et
en aucun cas résoudre les problèmes économiques et sociaux que nous connaissons
aujourd’hui… Ce n’est ni affaiblir la France, ni même le président de la
République que de voter contre un traité qui posera de grandes difficultés pour
mettre en œuvre la politique de changement pour laquelle nous avons été élus.»
- Au niveau national, une réunion
rassemblant une vingtaine d’organisations de la gauche politique, syndicale et
associative a fait apparaître un très large accord sur l’objectif de construire
une campagne de masse contre l'austérité, avec comme première étape
l’opposition à la ratification du TSCG qui sera suivie de très près par le vote
de la loi organique. Le principe
d’une manifestation unitaire fin septembre a été acté. Le cadre unitaire reste
ouvert à toutes les forces qui souhaiteront le rejoindre.
L’urgence s'impose à nous: nous avons un mois avant le passage au Parlement du traité européen sur la
stabilité la coordination et la gouvernance (TSCG). Nous devons construire une
large mobilisation unitaire et majoritaire pour refuser une ratification
parlementaire et exiger un référendum.
Des initiatives sont
prises pour recueillir des signatures sur les marchés dans les entreprises…
pétition en ligne sur le site : http://66.pcf.fr/
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