STELE
OAS Le collectif «Pour une histoire franco-algérienne non
falsifiée» mobilisé face aux anciens OAS et aux élus FN.
La
cérémonie d’hommage prévue, samedi 7 juin, par les nostalgiques de l’Algérie
française était interdite. Mais une trentaine de personnes dont des élus FN de
Perpignan (Mohamed Bellebou, Alexandre Bolo, Marie-Thérèse Fesenbeck, Bruno
Lemaire…) ont tenté de pénétrer dans le
cimetière Nord pour déposer une gerbe sur la stèle à la gloire de l’OAS, érigée en 2003 avec le soutien de la municipalité. Ils ont trouvé porte close et un cordon de police face à eux.
cimetière Nord pour déposer une gerbe sur la stèle à la gloire de l’OAS, érigée en 2003 avec le soutien de la municipalité. Ils ont trouvé porte close et un cordon de police face à eux.
Le
collectif «Pour une histoire franco-algérienne non falsifiée» ayant
appelé à la vigilance citoyenne, une quarantaine de militants était aussi
présente à proximité de l’entrée du cimetière pour dénoncer cet «hommage
de la honte» et demander «un hommage à toutes les victimes
de la guerre d’Algérie». Rassemblés derrière leurs banderoles, ils
l’ont exprimé de manière pacifique mais déterminée jusqu’au départ des
nostalgiques de l’Algérie française, malgré les provocations et les insultes
proférées notamment par un ancien OAS, Jean-Pierre Prévoteaux. Lui-même
ex-détenu et maintenant délégué de l’ADIMAD (Association de Défense des
Intérêts Moraux et Matériels des Anciens Détenus et Exilés politiques de
l'Algérie française) pour les Pyrénées-Orientales, il a œuvré durant des années
pour faire aboutir la réalisation de la stèle. Samedi, cet homme, plein de
haine, a cherché l’affrontement en venant au contact des militants du
collectif. Ceux-ci, très calmes, n’ont pas cédé à la provocation et il a été
fermement éconduit par la police.
La
haine de ces nostalgiques légitime la continuité de l’action menée par le
collectif qui demande, depuis des années, que la stèle OAS soit déplacée dans
un lieu privé. La mairie de Perpignan aura-t-elle enfin l'intelligence
d'accéder à cette demande?
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