Nominations de Jacques
Toubon et Laurence Boone: une mauvaise nouvelle pour la France
Vous vous demandiez quel type de CV il convenait de
présenter pour intégrer le cabinet de François Hollande, ou être nommé à la
tête d'une grande institution de la République? La réponse est désormais
claire : il faut ne pas avoir la moindre trace d'un quelconque
enracinement à gauche, voire même être engagé à droite, et être un libéral
férocement convaincu.
Jaques
Toubon, ancien ministre RPR, ayant voté contre l'abolition de la peine de mort,
contre la dépénalisation de l'homosexualité et s'étant illustré à maintes
reprises par son mépris pour l'indépendance de la Justice, vient d'être nommé
défenseur des droits par le Président de la République.
Dans
ce mercato présidentiel qui ne renforce que l'aile droite, on ne sera
malheureusement pas étonné de voir le Président épaulé dans sa prétendue lutte
contre la finance, son ennemie proclamée le temps d'une campagne, par
l'ultralibérale Laurence Boone, ancienne économiste chez Barclays Capital,
devenue conseillère économique à l'Elysée, et adepte de «l'adaptation
des salaires et des heures de travail à la conjoncture».
Ces
nominations sont une mauvaise nouvelle pour la France: elles constituent
une nouvelle provocation pour toutes celles et ceux qui ne veulent pas laisser
notre pays glisser vers le pire.
* Olivier Dartigolles (porte-parole du PCF)
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