Santé, bonheur, amour, paix… ces mots sont au hit
parade des vœux que l’on échange en cette période de l’année. Ces quelques
jours, synonymes pour beaucoup de fête, de convivialité, d’échange de cadeaux
sont rythmés par quelques bonnes bouffes entre amis ou en famille. C’est une
sorte de trêve dans la vie quotidienne, une période où la consommation en tous
genres atteint des sommets.
Une parenthèse qui reste cependant
inaccessible à tous, y compris en France «pays des droits de l’homme» où la misère et les injustices gagnent du terrain. Mon intention n’est pas de culpabiliser les citoyens lambda qui succombent à cette frénésie de consommation, même si elle se transforme en foire au superflu. Mon propos est d’exprimer ma colère de constater qu’en 2014, dans un pays dit riche, les parts du «gâteau» soient encore aussi inégales. Et les révélations sur les retraites dorées et les indemnités de départs des dirigeants des entreprises du CAC 40 accroissent mon sentiment.
inaccessible à tous, y compris en France «pays des droits de l’homme» où la misère et les injustices gagnent du terrain. Mon intention n’est pas de culpabiliser les citoyens lambda qui succombent à cette frénésie de consommation, même si elle se transforme en foire au superflu. Mon propos est d’exprimer ma colère de constater qu’en 2014, dans un pays dit riche, les parts du «gâteau» soient encore aussi inégales. Et les révélations sur les retraites dorées et les indemnités de départs des dirigeants des entreprises du CAC 40 accroissent mon sentiment.
Alors que la retraite moyenne des Français de 65 ans
s’élève à 1547 € (moyenne qui masque des situations de galère), l’ancien PDG de
Total, Thierry Desmarest, bénéficie d’une retraite 30 fois supérieure et
l’actuel PDG de Danone, Franck Riboud, en aura une, 100 fois supérieure. Et ces deux exemples ne sont pas des exceptions... Nul
doute qu’avec de telles sommes, la débauche de consommation (et de gaspillage)
est pour eux quotidienne et pas exceptionnelle. Et je me prends à rêver à tout
ce qu’il serait possible de faire en utilisant autrement ces sommes, en créant
de l’emploi, en augmentant les salaires …
Je sais bien que le but du système capitaliste n’est
pas la satisfaction des besoins de chacun, mais la recherche du profit maximum
pour quelques-uns. Mais je sais aussi que les choses ne sont pas inéluctables
et que l’on peut les changer. De simples vœux, même les plus sincères n’y
suffiront pas. L’intervention, l’implication des citoyens seront nécessaires.
En 2014, prenons nos affaires en main pour faire
bouger les choses! Que la nouvelle année marque le démarrage d’une ère
nouvelle, d’un changement réel de société. Finissons-en avec les politiques
d’austérité, attaquons-nous au coût du capital, stoppons l’accroissement
indécent des dividendes des gros actionnaires... Changeons le système!
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