Rythmes: qui paiera la facture?

Comme le soulignent les maires, les activités périscolaires proposées dans 
le cadre de la réforme Peillon ne seront ni obligatoires, ni forcément gratuites.
La réforme des rythmes scolaires s’embourbe dans son impréparation. Alors que le décret officiel entérinant le retour à la semaine des 4,5 jours est paru samedi au Journal officiel, le ­débat repart à nouveau. Cette fois, à propos des fameuses «activités périscolaires» qui, finalement, ne seront ni obligatoires ni forcément gratuites.
En effet, la réforme prévoit qu’en échange du mercredi matin, travaillé, les enfants de la maternelle et du primaire voient leurs journées réduites de 45 minutes les ­lundis, mardis, jeudis et vendredis. Ce temps sera remplacé par 45 minutes d’activités périscolaires, assurées par la commune et situées durant la pause de midi ou avant la sortie des classes à 16 h 30. Des activités pour lesquelles le ministère affiche de grandes ambitions : «Les élèves pourront accéder à des activités sportives, culturelles, artistiques qui contribueront à développer leur curiosité intellectuelle et à renforcer le plaisir d’apprendre et d’être à l’école», souligne la rue de Grenelle. Mais derrière le discours, tous les enfants ne devraient pas forcément en bénéficier.

Alternative à l'austérité


- Samedi 19 janvier, dans les Pyrénées Orientales, à l’appel du collectif "Stop austérité 66" (CGT, FSU, Solidaires, ATTAC, LDH, Libre Pensée, Initiatives Citoyennes, PCF, PG, NPA) auquel s’était associé FO, nous étions près de 400 pour défendre l’emploi sur la Côte Vermeille.
Le PCF 66 est déterminé à poursuivre la mobilisation pour construire un rapport de force majoritaire en capacité de changer réellement et maintenant de politique. Il demande un moratoire et l’arrêt des restructurations d’emplois à la SNCF, à la douane, dans les centres de soins et de santé, les maisons de retraite… La demande d’une table ronde au préfet et aux députés de gauche sur l’emploi dans les P-O doit aboutir sur des propositions concrètes de développement économique durable de notre département.