Au pays des souris

Toujours d'actualité, un dessin animé (durée 5 mn) sur le texte enregistré d'un discours de Thomas Douglas en 1944 au Canada. Né le 20 octobre 1904 à Falkirk (Écosse) et décédé le 24 février 1986 au Canada, c'est un ancien premier ministre de la Saskatchewan (1944-1961).
Il était le premier chef fédéral du Nouveau Parti démocratique.


Toute ressemblance avec les faits actuels serait fortuite...

Politique d'immigration


La Cimade dénonce la logique de déconstruction des droits des étrangers.
Dans son état des lieux 2012, la Cimade, association d’aide aux immigrés décrypte les politiques mises en œuvre ces deux dernières années en matière d’immigration. «Une logique de réduction des droits, de précarisation, de stigmatisation et de criminalisation des étrangers qui s’inscrit par ailleurs dans une évolution de l’ensemble de la société française vers une société de "sans-droits"» écrit l’association. C'est un cinglant démenti à l’auto-satisfecit de Claude Gueant sur sa politique de reconduite aux frontières.
Que ce soit pour l’entrée ou le séjour des étrangers, la «dissuasion se fait à tous les étages» dénonce la Cimade, qui se base sur le travail de ses 2000 bénévoles de terrain. Aux guichets des préfectures et des consulats, il est de plus en plus difficile de faire valoir les droits des étrangers. «Avec le ministère de l’Intérieur aux commandes, c’est une logique purement sécuritaire de gestion des flux migratoires qui s’est matérialisée». En novembre 2010, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, le droit d’asile et les visas sont passés dans le giron du ministère de l’Intérieur.
L’asile est en pleine crise en France. L’accueil des demandeurs est saturé: 35 000 sont sur liste d’attente pour obtenir un hébergement. Résultat des familles entières se retrouvent à la rue, sans le droit de travailler, contraintes d’appeler chaque jour les hébergements d’urgence. La Cimade publie ses «40 propositions pour inventer une politique d'hospitalité» envoyées aux candidats à la présidentielle. Histoire de rappeler qu'une autre politique migratoire est possible.

Perte du triple A...

"Cela s'appelle un raté!"
Standard & Poor's vient de dégrader la note de la France. Ainsi les agences de notation s'imposent encore brutalement dans le débat présidentiel, tout comme elles ordonnent les orientations politiques du gouvernement. Tout avait été sacrifié par Nicolas Sarkozy au prétexte de défendre coûte que coûte la note AAA de la France. Voilà ce qui s'appelle un raté! Cette nouvelle va lui servir à justifier l'adoption accélérée de sa règle d'or et l'hyper-austérité au prétexte de faire reculer les dettes et déficits publics et de sauvegarder la compétitivité de notre économie.
Au bout du compte, ce sont les Français qui subissent l'austérité et leur capacité d'emprunter est mise à mal. La bourse, elle, est ravie! Tout est bon pour faire peur à la population et rassurer des spéculateurs qui voient leurs profits grossir sur le dos du peuple. Il faut immédiatement reprendre le contrôle public des banques françaises, c'est indispensable.
Que le président arrête de se défausser sur la crise en fuyant ses responsabilités.
Cette crise ne vient pas de nulle part, mais de son obéissance aveugle aux desiderata des marchés financiers. Affronter le pouvoir financier, c'est la logique que porte la candidature du Front de Gauche avec Jean-Luc Melenchon à la présidentielle.

Melenchon sur France 2


Jean Luc MELENCHON, 
candidat Front de gauche à la présidentielle
est l’invité de l’émission télé 
"Des paroles et des actes" sur France 2,
ce soir JEUDI 12 JANVIER à 20h30

cliquer sur le titre (Melenchon sur France 2) pour voir ou revoir l'émission

Sondage manipulé

En titrant «30% n’excluraient pas de voter Le Pen», à la une de son édition du 9 janvier, le journal Libération a additionné les 18% de «oui, probablement et certainement» et les 12% de «non, probablement pas». Sans cette addition, Marine Le Pen est créditée de 18% d’intentions de vote. C’est un score certes élevé mais stable depuis des mois; en tout cas, pas de quoi en faire sa une maintenant, sauf à vouloir manipuler l’opinion.
Tout citoyen sensé sait que les résultats des sondages peuvent être soumis à caution. Les questions posées, le nombre de personnes consultées et les critères de choix des sondés… peuvent influer sur des résultats parfois contradictoires d’un institut à l’autre sur une même période. Les élections présidentielles précédentes ont démontré que la fiabilité des sondages n’était pas garantie. Six mois avant le scrutin, Edouard Balladur (1995), Lionel Jospin (2002) et Ségolène Royal (2007) étaient donnés gagnants…
Le choix de Libération participe d’une manipulation qui consiste à vouloir réduire le choix des électeurs entre 2 candidats uniquement. Comme l’écrit Olivier Dartigolles (porte-parole du PCF) : «Il s'agit ici de faire peur à tout prix à l'électorat de gauche pour le forcer à un vote refuge pour le candidat socialiste. Ces procédés bafouent l'éthique du journalisme.» 

Chômage en hausse...

4,25 millions! C’est le chiffre de privés ou demandeurs d’emploi inscrits fin novembre à Pôle Emploi (+ 5,6% sur un an), soit le niveau le plus élevé depuis douze ans (9,8%).
Le ministre du travail avait pourtant promis de faire passer le taux de chômage sous la barre des 9% fin 2011 grâce au "grand emprunt" de Nicolas Sarkozy. Et comme les experts envisagent un taux de chômage "catastrophique" pour 2012 (entre 10,4 et 10,7%), le gouvernement met son échec sur le compte du "ralentissement de la croissance".
"Courage fuyons" est bien le maître mot de ce gouvernement. Pour préserver le triple A, Sarkozy et sa bande multiplient les plans d'austérité qui, réduisent la demande et la croissance jusqu'à la récession, nourrissent le chômage, creusent les déficits et les dettes publics avec un gâchis monstrueux de l'argent des contribuables.
En plus de sa visée évidemment électoraliste, le sommet social du 18 janvier prochain voulu par le chef de l'État aura pour but d'alléger les cotisations sociales patronales et d'engager une baisse des salaires nets. Au nom de la sauvegarde de leur emploi et sous prétexte de compétitivité, les travailleurs seront soumis au chantage pour consentir des sacrifices de rémunération. Plutôt que de s'attaquer au coût du travail, le gouvernement ferait mieux de combattre les 318 milliards d'euros versés par les sociétés non financières en intérêt aux banques et en dividendes aux actionnaires en 2010.
Le Front de gauche, dans son programme «L'humain d'abord» veut moduler l'impôt sur les sociétés et le taux des cotisations sociales afin d'inciter les entreprises à développer la valeur ajoutée, les formations, les salaires et l'emploi, en pénalisant les entreprises qui délocalisent, développent leurs placements financiers, ou se servent des nouvelles technologies pour supprimer des emplois et dégrader les conditions de travail. De nouveaux pouvoirs de contrôle et de décision doivent être donnés aux comités d’entreprise et aux délégués du personnel.
Il faut créer les conditions pour imposer aux banques le financement, à des taux d'intérêt faibles de projets porteurs d'un renforcement de l'emploi, de la qualification et du potentiel de création de valeur ajoutée dans les territoires.
Cela peut se faire au niveau local, avec des Fonds publics régionaux et au niveau national, avec un pôle financier public, et européen, qui permettrait une réorientation de la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne maîtrisable par les parlements européen et nationaux .

2012... l'humain d'abord!

Aucun souhait de vivre mieux, de sortir de l'insupportable spirale de la crise, de préserver notre planète, ne peut se réaliser sans mobilisations, sans combats. Une insurrection pacifique et progressiste est nécessaire pour mettre en place une politique au service de l'être humain et non de la finance.
A l'image d'autres peuples dans le monde, à nous de faire en sorte que l'année 2012 soit celle des nouveaux possibles, celle de l'unité populaire pour changer de pouvoir, de politique, de société. Chacun a sa place dans cette campagne de rassemblement engagée par le Front de Gauche.