Se soigner: un luxe?

Les résultats d’une enquête IFOP sur l’accès aux soins des étudiants, viennent d’être publiés. Le constat est alarmant: l’accès aux soins régresse et leur niveau de protection sociale est insuffisant. 34%  ne consultent pas un médecin, faute de moyens, et parmi ceux qui consultent, 20% renoncent aux traitements prescrits. La baisse de la prise en charge de l’assurance maladie ou les dépassements d’honoraires accentuent cette dégradation. Et quand on sait que 32% seulement ont bénéficié de la visite médicale obligatoire, on ne peut qu’être inquiet des conditions de santé faites à cette génération sacrifiée.
Pourtant depuis des années, associations, mutuelles et syndicats multiplient les propositions susceptibles d’améliorer la situation: suppression du forfait hospitalier, meilleure prise en charge des soins dentaires et optiques, hausse des remboursements des médicaments les plus utiles, développement des services de médecine préventive, «chèque santé» de 200 €…
Les étudiants ne sont malheureusement pas les seuls concernés. Un part grandissante de la population française, en situation de précarité mais aussi parmi les bas salaires, se trouve confrontée au même dilemme: manger ou se soigner. Se soigner deviendrait-il un luxe?
L’accès aux soins doit être un droit garanti à tous!
Pouvoir se soigner sans condition de ressources doit être posé en préambule pour inverser la tendance. Le Front de Gauche met en débat des propositions pour y parvenir. Parmi celles-ci, figurent le rétablissement intégral à 100% des dépenses de santé couvertes par la Sécurité Sociale (lunettes et soins dentaires inclus), la reconstruction et le développement d’un service public de santé basé sur la proximité et la qualité des soins et pour lutter contre la pénurie de personnels, un programme de formation à toutes les disciplines de santé. Et pour libérer la recherche pharmaceutique de la soumission aux marchés et aux laboratoires, il faut mettre en place un pôle public du médicament et relancer la recherche publique.

Députés UMP en colère

80 députés de l’UMP s’offusquent qu’on les prenne «pour des cons» et mettent la pression sur le gouvernement de leur propre camp. Fichtre le sujet doit être grave! Qu’est-ce qui peut causer une tel mécontentement? L’étranglement des services publics? L’austérité constitutionnalisée? La remise en cause du parlement? Le problème de l’emploi des jeunes?… Pas du tout! Il s’agit de l’annonce… du démontage des panneaux avertisseurs de radar.

Bien évidemment, comme tout conducteur, je risque, avec une telle mesure, de me faire pincer plus facilement par inadvertance, par un radar! Ça ne fait jamais plaisir et la suppression des panneaux me fait donc un peu râler. D’autant plus que l’emplacement de certains radars et certaines réductions de vitesse ne semblent pas pertinents par rapport à la dangerosité du lieu. En tout cas, il existe des limitations de vitesse et dans la mesure où c’est la loi (c’est le rôle des députés de les faire ou de les défaire), nous sommes tous tenus de la respecter. Et avouons que l’enlèvement des panneaux supprimera une certaine hypocrisie: celle qui consiste à rouler au-dessus de la vitesse autorisée et à freiner durant quelques mètres au vu du panneau, avant de relancer la vitesse, une fois le radar passé. Moi, qui ai participé à des dizaines de manifestations ou de mouvements sociaux, je n’irai pas m’insurger pour cela. Il y a des raisons bien plus graves qui justifient de réagir pour notre avenir!

En cherchant à comprendre pourquoi ces députés habituellement si passifs donnent maintenant de la voix, je n’ai trouvé qu’une seule explication plausible: l’approche des prochaines élections législatives et la nécessité de se rappeler à leurs électeurs. Il est vrai qu’au cours de leur mandat, leur mutisme a été assourdissant! Ils n’ont pas émis la moindre critique pour dénoncer la destruction progressive des services publics, les suppressions massives d’emploi dans l’éducation nationale notamment, le déremboursement des soins, le rallongement de l’âge de la retraite… ou pour proposer la taxation des produits financiers et des grandes fortunes, l’augmentation des salaires… ou que l’on arrête les interventions guerrières à travers le monde… N’y avait-il pas là matière à s’insurger réellement contre le gouvernement?
Discrédités, ils voudraient, par leur attitude populiste, se refaire une virginité!

Pour construire une véritable alternative politique, le  peuple n'a pas besoin de tels députés soumis et inutiles, mais de députés qui jouent leur rôle à l'écoute de leurs mandants. La démarche Front de Gauche s'inscrit dans ce cadre. Plus nous la renforcerons, plus nous nous garantirons une représentation à la hauteur de nos attentes.

Electeurs trompés!

En marge du conseil municipal, le jeu de chaise musicale continue!
Après Romain Grau, élu avec les voix de la liste Codognes qui a rejoint la droite, après Clothilde Ripoull (Modem), également élue sur la liste Codognes qui s'est alliée avec Jordi Vera (CDC) élu avec les voix de la liste Amiel-Donat, c'est Olivier Amiel et son nouveau camarade du MRC: Robert Folcher qui prennent leurs distances (jusqu'où?) avec la liste Amiel-Donat.
Ces divers "changement s de veste" dénotent un grand mépris des électeurs qui leur ont apporté leurs voix.
La démarche du Front de Gauche construite sur un contenu et non sur des personnes est à l'opposé de ces comportements. Il faudra s'y appuyer pour bâtir les futures alliances et éviter ainsi de telles attitudes qui discréditent la politique...
Verra-t-on bientôt Jean-Paul Alduy qui a quitté l'UMP comme son ami Borloo, créer son groupe?
Après les chaussettes, Perpignan se distinguera-t-elle par le record de vestes réversibles?

Prémices de débat démocratique?

Devenir une coquille vide pour cause de transfert progressif des compétences à l’Agglo ou de diminution des dossiers mis en débat (28) couplée à une inflation des décisions prises par délégation (181) c’est la menace qui pèse sur le conseil municipal de Perpignan. C’est en fait la démocratie qui est en jeu! Peut-on se résigner à cet éloignement du citoyen des lieux de décision que la réforme des collectivités territoriales va accentuer?

Le début de la séance du 19 mai est une forme de réponse. La concertation sur le quartier de la Gare a été réouverte grâce à la pugnacité des habitants du secteur et des décisions ont été rectifiées. Bien sûr des efforts restent à faire sur le stationnement et les sens de circulation, mais une concertation a eu lieu avec les citoyens et un débat au sein du conseil. Tous les élus s’en sont félicités, même si sur la défense du commerce de proximité, l’analyse n’a pas été consensuelle. Certains oubliant comme l’a rappelé, l’élue PCF que «le problème du commerce, c’est le pouvoir d’achat !» Dans la foulée de ce débat les 15 premiers dossiers ont été votés à l’unanimité.

La suite moins consensuelle a vu l’opposition démontrer que, malgré l’apport de subventions pour le théâtre de l’Archipel, le loyer initialement calculé sans subvention augmente au lieu de diminuer. Le maire a précisé que l’avenant définitif (en septembre) devrait en tenir compte.
La fixation de la taxe locale sur la publicité extérieure a provoqué quelques échanges que le maire a écourté en précisant qu’elle ne concerne essentiellement que les hypermarchés.
L’abandon de créance (185 700 €) au profit de la SEAML Perpignan Câble, a permis à Jacqueline Amiel-Donat de dénoncer le maintien fictif d’emplois pendant un an par crainte de mouvements après l’épisode de la chaussette, preuve selon elle, de l’utilisation de l’argent public à des fins électorales.
La séance s’est achevée par le vote à l’unanimité d’une motion contre la fermeture de la boutique SNCF (Place de la République). Dénonçant la politique de la Direction Régionale de la SNCF, "Les élus désapprouvent cette fermeture qui s’inscrit dans une logique purement comptable et qui aura pour conséquence une dégradation toujours plus importante des services publics de proximité  proposés aux Perpignanais. Ils exigent le maintien de la boutique sur le site actuel de la rue Caulas, Place de la République." 

Une meilleure écoute, quelques échanges constructifs, une motion unanime pour conclure… Aurions-nous vécu des prémices de démocratie au conseil municipal? Ou était-ce le chant du cygne, avant la mise en place de la réforme des collectivités territoriales? Si la démocratie s’invitait enfin réellement dans l’enceinte municipale, il faudrait aussi associer les citoyens aux réflexions avant toute décision comme le montre l’exemple de la Gare. La majorité de droite y est-elle prête? 
 

Peuples ou marchés financiers: il faut choisir!

Les véritables causes de la crise n'ont pas été traitées.
Les banques et les marchés financiers ont été sauvés par des États, aujourd’hui, pris en otage. Les États n'ont pas mis en place des contrôles pour que cet argent serve à développer l’emploi, les productions, la recherche et les services socialement et écologiquement utiles.

Pour les populations, c’est la double peine. Elles subissent les effets directs de la crise financière (chômage, appauvrissement, précarisation…) et sont touchées par la régression sociale que les gouvernements veulent imposer.

L’exigence de justice sociale et la soif de démocratie s’expriment partout dans le monde. Partout, au Nord comme au Sud, il s’agit d’ouvrir les voies d’un nouveau type de développement humain. Ne laissons pas les droites populistes et extrêmes s’emparer des divisions et ressentiments que produisent les logiques à l’œuvre. 
Il ne peut y avoir de réponses justes et démocratiques dans le cadre des logiques actuelles. Des alternatives, des régulations innovantes et contraignantes, basées sur la coopération, la justice sociale, la démocratie et la solidarité émergent dans les luttes contemporaines. Comme dans plusieurs pays, il faut s’opposer aux diktats des banques.
C’est la coopération et non la guerre économique qui doivent régir les accords entre l’UE et d’autres pays et régions du monde.
  • On peut nourrir la planète en libérant l’agriculture de la domination financière.
  • On doit soutenir l’Afrique en respectant ses peuples et ses ressources.
  • On peut assécher la spéculation par des régulations contraignantes et par une autre répartition des richesses en pénalisant les actionnaires, spéculateurs et autres fonds.
Tout cela suppose des réformes de rupture en faveur d’un nouveau modèle de développement social et écologique, un changement de politique en France, en Europe et au niveau des institutions internationales. 
La campagne «Front uni contre la vie chère» disant stop aux dogmes de la privatisation et de l’austérité, exigeant la taxation des profits et de la spéculation est une contribution aux nécessaires luttes dans le monde dans le sens d’une civilisation solidaire.

Dépendance: pour une réponse solidaire!

Les unions syndicales départementales CFDT, CFTC, CGT, FSU, UNSA et Solidaires associées à la FGR et à l’UNRPA ont organisé le 14 mai, un forum sur la dépendance et la perte d’autonomie. A l’issue des débats, les participants ont conclu la rencontre en lançant un appel pour proposer une réponse solidaire à ces questions.  
En préambule, le texte rappelle son «opposition à la vision négative proposée par le projet gouvernemental qui présente le vieillissement comme une charge pour la société et la dépendance comme une issue inéluctable…» Il dénonce le postulat déjà utilisé pour imposer un recul de l’âge de la retraite (il n’y a plus d’argent dans les caisses) pour faire encore payer les intéressés par la mise en place d’une assurance privée obligatoire, à partir de 50 ans, pour tous. Il refuse la logique assurancielle qui, donnant l’impression de faire dans le social et prétendant couvrir un cinquième risque, menace le système solidaire de protection sociale, déjà mis à mal  par les réformes successives.
Pour les signataires de l’appel, la dépendance est partie intégrante de la perte d’autonomie (handicap, invalidité, vieillissement) et ne doit pas être traitée séparément.  Prenant appui sur les principes de solidarité nationale qui fondent notre protection sociale, ils revendiquent qu’une prestation soit versée à toute personne concernée quel que soit son âge, dans le cadre de la sécurité sociale. Ils «rejettent toute idée de recours à quelque forme que ce soit d’assurance privée, tout recours sur succession.» Quant au financement, ils considèrent qu’il relève de la solidarité nationale et que les sommes envisagées pour les 20 ans à venir (30 milliards d’euros) sont supportables par rapport au PIB de la France et que tous les revenus financiers doivent être mis à contribution : «il faut en finir avec les exonérations de cotisations sociales qui grèvent le budget de la protection sociale.» Ils se prononcent pour un service public d’aide à l’autonomie qui intègre le secteur associatif avec des personnels formés et qualifiés. Ils s’inscrivent dans la poursuite d’actions unitaires «pour approfondir un débat qui doit conduire la population à se prononcer en toute clarté avant toute décision politique.»
Un forum intéressant qui appelle des suites...

Sabordage idéologique

Olivier Ferrand, président de Terra Nova, l’un de ces «groupes de réflexion» qui irriguent le Parti Socialiste est connu dans les Pyrénées Orientales. Parachuté comme candidat socialiste sur la 4ème circonscription contre l’avis des militants du cru, lors des dernières législatives (2007), il avait été évincé dès le premier tour. 
On peut raisonnablement imaginer que cette lutte interne au PS aura facilité l’élection de Jacqueline IRLES (UMP) sur une circonscription longtemps conservée par le PS. En 2008, au moment de son élection sur la liste de René Olive à Thuir, certains l’ont présenté comme un futur successeur du maire et conseiller général actuel… Si c’était le cas, les thuirinois de gauche vont avoir des maux de tête en lisant le communiqué ci-dessous publié par Olivier Dartigolles (porte-parole du PC)
"Le dernier rapport de la fondation Terra Nova a un titre alléchant: « Gauche, quelle majorité électorale pour 2012». Hélas, ses conclusions le sont beaucoup moins. Ses auteurs, dont le très strauss-kahnien Olivier Ferrand, constatant "le divorce" entre la gauche et la classe ouvrière, proposent de se consacrer prioritairement aux classes moyennes, le "nouvel électorat de la gauche". Cette nouvelle coalition, baptisée "la France de demain" par l'étude, comprend les diplômés, les jeunes, la "France de la diversité" et les femmes. Pour ces grands stratèges, cibler les classes populaires, ce serait faire du « social-populisme ». Quel sabordage idéologique! 
Cette démission en rase campagne de la fondation Terra Nova augure mal de la campagne électorale de 2012. C'est une formidable offrande faite à l'extrême droite qui n'attend que cela en se positionnant masquée sur le terrain social. Au moment où une partie de la droite s'acharne sur les plus pauvres , cette étude a une utilité et une seule : celle de prouver qu'il ne suffit pas se dire de gauche pour l'être réellement."

RSA: la chasse aux pauvres

S'attaquer à l'écart des inégalités sociales !

Laurent Wauquiez, ministre du gouvernement Sarkozy a engagé une bagarre contre ce qu'il appelle l'assistanat. Les chômeurs pourraient vivre avec 75% du SMIC et travailler 5 heures gratuitement par semaine. Il devrait essayer pour voir, lui qui touche 14000€ par mois!
En parlant de «cancer de la France», le ministre accuse de manière scandaleuse les personnes en situation de grande précarité. Cette politique du bouc émissaire stigmatise la classe la plus précaire de la population. C'est insupportable! Avec de telles déclarations, la droite décomplexée, continue de draguer ouvertement l'électorat d'extrême droite.

Les «vrais assistés», ce sont:

- les millionnaires : 5% détiennent plus de 80% des richesses, ils sont soutenus par le gouvernement qui enchaîne les cadeaux fiscaux : bouclier fiscal, ISF...
- les banques : l'État a bien assisté les banques lorsqu'il a injecté 300 milliards d'euros pour les sauver lors de la crise financière !
- les grandes entreprises : en 2010, l'État accorde 160 milliards de subventions aux entreprises sans contrepartie.
Le ministre Laurent Wauquiez n'affiche d'ambitions sociales que pour les privilégiés et les actionnaires.

Ce que la gauche devra faire :

Pour changer la donne en 2012, il faut avoir le courage de faire des choix neufs. S'attaquer à la répartition des richesses, taxer les profits et les actionnaires afin d'augmenter tous les salaires et les revenus.
Appeler à la «moralisation de l'économie» et à la «régulation du capitalisme» comme le fait le PS ne suffira pas. Il faut rompre avec les logiques libérales que prônent le Medef, la Commission européenne ou le FMI. C'est le sens des actions du Front de gauche et de son programme partagé

Non au gaz de schiste

L’octroi de permis de prospection pouvant aboutir à des autorisations d’exploitation de gaz de schistes dans plusieurs départements en France a provoqué des mobilisations dans les lieux concernés, notamment en Ardèche.

Ce mécontentement est justifié au regard des graves nuisances environnementales révélées par les premières exploitations de ce type aux USA. La faiblesse de la régulation environnementale dans ce pays, le peu de contraintes imposées aux compagnies gazières font que maintenant l’alimentation en eau potable de millions d’habitants y est désormais menacée.
Il est inacceptable qu'un projet industriel d'une telle envergure puisse voir le jour dans notre pays sans que la Commission nationale du débat public ait joué son rôle au plan national et à l'échelle des territoires concernés.
Pour les communes et départements concernés, la liste des nuisances potentielles est impressionnante: dégradation des infrastructures routières (circulation d’engins lourds), nuisances sonores et sur les paysages (densité importante d’engins de forage, de générateurs de puissance pour injection d’eau à haute pression), prélèvements sur des ressources en eau limitées dans nombre de communes, pollution éventuelle de nappes phréatiques, pose de réseaux provisoires de canalisations en surface. Elles sont de nature à ruiner des économies locales reposant sur le tourisme et l’agriculture tournées vers des produits de qualité.
L’argument économique, développé par les compagnies pétrolières et gazières concernées, (allègement de la facture des importations gazières) dissimule leurs motivations de recherche de nouveaux profits, tandis que les collectivités territoriales concernées supporteraient l’essentiel des pertes.

A l’heure où notre pays s’est, à juste titre, engagé d’ici 2050 à faire reculer de 75% les émissions de CO2 liées essentiellement à l’usage des énergies fossiles, l’heure n’est pas à accroître, dans des conditions extrêmement discutables, la production gazière, mais bien de faire reculer l’usage des énergies fossiles, dont le gaz. La proposition du PCF d'aboutir à une maîtrise publique et démocratique de l'énergie, devient dans ce contexte une solution indispensable.

Politique énergétique

Le Sénat a débattu d’une proposition de résolution sur la politique énergétique de la France, déposée par les sénateurs du Front de Gauche. Au regard de l’ampleur des enjeux humains, environnementaux et économiques liés aux questions énergétiques, les sénateurs ont considéré qu'il était grand temps que soit initié un véritable débat public sans tabou sur les questions énergétiques, et que les femmes et les hommes politiques assument et expliquent clairement à la population leur projet énergétique.
A cette occasion, ils ont rappelé la nécessité absolue de changer la politique énergétique actuelle conduite selon des logiques marchandes de rentabilité à court terme et de rémunération de l’actionnariat, logiques incompatibles avec les exigences sociales et environnementales que la France devrait porter.
Ils ont dénoncé les effets pervers de cette politique libérale, qui multiplie la sous-traitance et les délocalisations de production de pièces notamment dans le secteur nucléaire, sur les garanties de sécurité et d’indépendance énergétiques.
Votée aussi par les sénateurs socialistes, verts et la gauche du groupe RDSE, cette proposition de résolution du Front de Gauche détaille un projet énergétique alternatif à travers la maîtrise publique du secteur énergétique, le renforcement de la participation des salariés et des citoyens, le renforcement des moyens alloués à la recherche fondamentale, une régulation des prix pour garantir le droit à l’énergie à tous, et un statut protecteur de l’ensemble des salariés du secteur.

Scoop ou pas scoop?

En voyant ce bus londonien, mes pensées m’ont immédiatement ramené à Perpignan et à Jean-Paul Alduy. 
Celui qui rêve d'une hyper-agglomération de Narbonne à Gérone avec pour centre (du monde) Perpignan aurait-il élargi son fantasme au-delà de toute espérance: bâtir une mégapole de Londres à Barcelone?
Aurait-il, pour parvenir à son projet d'extension tentaculaire de l'agglo perpignanaise, créé ou acheté une compagnie de bus en attendant l’arrivée du TGV de Barcelone… à Londres?
S'agissait-il d’un scoop à révéler à la presse locale dès mon retour? La référence à la RATP sur ces mêmes bus confortait mon imagination vacancière et vagabonde ! Le président de l’agglo aurait pu, dans le cadre d’un appel d’offre, monter une société en donnant à son nom, une consonance anglaise…
Rien de tout cela! Aldwych, ancienne station de métro fermée en 1994, est un lieu d’exposition et de tournage de film. 
Terminus tout le monde descend! Fini de se faire un film, retour à la vie perpignanaise!

Cette photo prise, il y a quelques jours à Londres, n'est pas un montage!