CONSEIL
MUNICIPAL. Jeudi 14 novembre, 64 dossiers étaient à l’ordre du jour. En
évoquant le logement, l’intercommunalité, le budget, le stationnement, …
beaucoup avaient déjà l’esprit tourné vers les futures élections municipales.
Martine Ruiz a lancé les débats par une charge contre la décision modificative budgétaire. «Expliquez-nous pourquoi vous augmentez les dépenses de fonctionnement de 500 000 € alors que le champ d’intervention de la ville se
rétrécit avec le transfert de compétences et donc des charges à l’Agglo?» «Avec un nouvel emprunt de 11 millions d’euros, vous endettez la future équipe municipal
Martine Ruiz a lancé les débats par une charge contre la décision modificative budgétaire. «Expliquez-nous pourquoi vous augmentez les dépenses de fonctionnement de 500 000 € alors que le champ d’intervention de la ville se
rétrécit avec le transfert de compétences et donc des charges à l’Agglo?» «Avec un nouvel emprunt de 11 millions d’euros, vous endettez la future équipe municipal
A partir du diagnostic élaboré pour le Plan Local de
l’Habitat, Nicole Gaspon a proposé de «faire évoluer l’image du
logement social». Parlant du «sous engagement de
l'Etat» alors que «l'austérité aggrave la crise au seul
bénéfice de la finance», elle a souligné la nécessité de
«réorientation des politiques publiques pour redonner de l'oxygène aux
collectivités territoriales». Jean Codognes, jugeant les «résultats
peu lisibles sur St Jacques, St Mathieu et La Réal», a proposé de
lutter plus efficacement contre l’insalubrité et les marchands de sommeil.
Evoquant l’opération chèque parking, Nicole Gaspon a
rappelé que le problème des commerces ne se réglera pas uniquement avec la
question du stationnement. Elle s’est étonnée que les opérateurs de parking ne
participent pas financièrement pour une part à cette opération en baissant
leurs tarifs. Jean Codognes a directement évoqué le moment privilégié que
serait la campagne électorale pour débattre d’un certains nombres de sujet dont
celui du stationnement, de la circulation…
Clotilde Ripoull a tenté, pour sa part, en multipliant
les interventions, d’utiliser cette séance pour lancer sa propre campagne. Ses
interrogations sur la subvention attribuée au Perpignan Basket Club, visant à
déstabiliser le maire a fait un flop. «Vous avez vous-même voté cette
délibération.» lui a-t-il simplement rétorqué. Celle qui n’a cessé,
au cours du mandat, de faire des appels du pied pour intégrer le travail de
l’équipe majoritaire ne peut supporter d’avoir été éconduite. Elue sur la liste
de Jean Codognes (divers gauche), ex Modem, ex CDC, celle qui s’affiche aux
côtés de Valérie Giscard d’Estaing sur son blog tente de se relancer avec le
slogan «0% politique 100% Perpignan». Qui peut la croire au
vu de sa stratégie politicarde?
Il flottait comme un parfum de campagne électorale dans ce conseil
municipal utilisé par certains comme une séance de rodage avant les futures
joutes municipales.
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