Un dimanche peu ordinaire!

La nouvelle marche citoyenne, organisée ce dimanche 2 juin à Perpignan, a réuni 2000 personnes. A l'appel du collectif Stop Austérité 66 et avec la participation de Jean-Luc Mélenchon, le cortège revendicatif très coloré n'est pas passé inaperçu dans une ville habituellement inanimée le dimanche. 

Chacun, du simple citoyen au responsable politique ou syndical, est venu exprimer, avec ses mots, sa pancarte ou sa présence, son rejet des politiques d'austérité, l'exigence de faire d'autres choix politiques et la nécessité de construire une nouvelle république pour répondre aux aspirations sociales et démocratiques.
Chacun à sa  façon était là pour dénoncer une politique gouvernementale pas assez à gauche, pour marquer son rejet de toute forme de résignation, pour se réapproprier la politique...

 "Nous ne devons pas nous résigner à la misère face aux politiques d'austérité qui précipitent la zone euro dans la récession" a déclaré Pierre Place (secrétaire départemental CGT) qui a insisté sur la nécessité de recréer de l'espoir pour un "département sinistré par l'ouragan capitaliste". Gérard Gironell (FSU) a renchéri "Cette crise n'est pas une fatalité, c'est une escroquerie, un hold-up commis avec l'aval d'un pouvoir plus que complaisant. Il faut recréer l'espoir d'une véritable ambition sociale et imposer le changement". Et Jean-Luc Mélenchon a conclu: "On est des éclaireurs. On montre un chemin et on appelle le gouvernement à avoir le courage d'affronter ce recul de civilisation. Il y a un an, on a fait ce qu'il fallait faire. C'était un choix de citoyen. Ceux qui doivent avoir honte aujourd'hui, ce sont ceux qui ont trahi leurs paroles en appliquant des politiques d'austérité contre les votes de citoyens". 

La sympathie perceptible parmi les badauds de la place Cassanyes est bien le signe du partage des revendications portées par notre marche citoyenne. Un nombre grandissant de citoyens  refuse de se laisser aller à la résignation. La crise n'est pas une fatalité! Nous devons continuer à peser sur les choix gouvernementaux par l'intervention citoyenne.
A n'en pas douter, ce dimanche était un dimanche peu ordinaire!